Des bâtons dans les roues
Auteur : Charlie
E-mail : jonani@caramail.com
Spoiler : L'ennemi intérieur
Résumé : Le colonel informe le Général de ses sentiments envers Carter et qu'ils forment, désormais, un couple. La nouvelle est très mal accueillie de la part du Général.
Genre : Un soupçon d'humour et une pincée d'aventure. Un peu de drame et un zeste de romance entre Jack et Sam.
Note de l'auteur : Tous les personnages présents (excepté un, vous verrez) ne m'appartiennent pas, je ne suis pas rémunérée pour écrire cette histoire. Je le fais pour mon plaisir et celui des lecteurs. Envoyez-moi vos commentaires, j'aimerais avoir votre avis. Bonne Lecture.
***********************************************
Une semaine s'était écoulée depuis la monumentale dispute et la fabuleuse réconciliation entre Jack et Sam. Depuis, cette idylle se poursuivait. Le couple décida, néanmoins, de ne pas le dire immédiatement au général. Ils voulaient profiter de leur amour si longtemps refoulé. C'était plus excitant d'aimer en secrets, enfin, pensait-il.
Sam, à son retour à la base, se rendit au bureau du Général afin de retirer sa démission, ce qui satisfaisait bien entendu son supérieur qui craignait de perdre un si bon élément. Il s'agissait ensuite d'aller voir Alex pour s'excuser de son attitude déplorable, elle n'était que le catalyseur qui déclencha ce que tous désiraient dans la base depuis si longtemps. Les deux amies se réconcilièrent et Alex oublia totalement son idée de partir du SGC, elle était trop heureuse de travailler dans le programme de la porte des étoiles et cela ne pouvait devenir que de plus en plus intéressant depuis qu'elles s'étaient réconciliées. Bien sûr le retour de Sam à la base amena toute une série de questions et la plus importante que s'était-il passé ? Jack et Sam ne rentrèrent pas dans les détails et omirent de dirent quelle nuit merveilleuse ils avaient passé et combien ils s'aimaient. Les paris allaient tout de même de bon train sur le mode de réconciliation des deux tourtereaux mais Jack ne dit rien à Daniel et Sam ne dit rien à Janet. Les amis de Jack et Sam ainsi que le Général comme toute la base remarquèrent qu'il y avait quelque chose de différent sans vraiment croire que l'inattendu se soit produit. Ainsi, la base retrouvait son train train quotidien, les missions se succédaient et la cohésion entre les membres de SG1 et Alex était de plus en plus forte. La tourmente au le sein du groupe au cours du mois précédent avait même été oubliée, si ce n'est par les deux amants qui chacun de leur côté bénissaient le ciel pour cette altercation.
Un mois s'écoula, donc, Jack et Sam s'épanouissaient dans leur relation et décidèrent qu'il était temps de tout dire au Général.
*** Les quartiers du major***
Sam et Jack s'embrassaient tendrement enlacé, puis Sam s'interrompit et plongeant son regard dans celui de son colonel lui dit :Jack je crois qu'il est temps de tout dire au Général.
Jack : Tu crois. Tu ne voudrais pas continuer encore un peu dans l'anonymat ?
Sam ne put s'empêcher alors d'éclater de rire.
Sam : L'anonymat. Oui, ce serait merveilleux, mais j'ai l'impression que les autres commencent à se douter de quelque chose. J'ai de plus en plus de difficultés à me taire face aux questions et aux petites allusions tant d'Alex que de Janet. Je crois que plus personne n'est dupe.
Jack sourit : Oui, tu as raison avec Daniel c'est pareil. Heureusement que Teal'c n'est pas très curieux et qu'il est plus discret car sinon je ne m'en sortirais pas. Mais, j'ai l'impression qu'ils ne sont pas naïfs
Sam : Je pense que nous sommes d'accord, il faut aller en parler au Général et le dire aux autres avant qu'ils n'en fassent une jaunisse.
Jack : Une jaunisse, pas mal. Finalement…
Sam d'un ton réprobateur : Jack.
Jack : Je plaisante. Comme je suis ton supérieur, je vais me charger d'en parler au Général.
Sam : Soit… A vos ordres mon colonel, dit-elle d'un ton taquin.
Jack : Non, major. C'est à vos ordres, mon amour.
Sam : Très bonne idée, je suis sure que le général appréciera.
Jack : A vos ordres, MON AMOUR, uniquement en tête-à-tête. Il risquerait d'être jaloux sinon.
Sam : J'avais compris, dit-elle en souriant. Mais, je ne pense pas que le Général se formaliserait pour si peu.
A cette dernière remarque de Sam, Jack l'embrassa de nouveau. Ils s'embrassèrent et s'enlacèrent encore longtemps. Jack, enfin, desserra son étreinte avec regret et dit : Sam je vais te laisser à présent mais je te promets de te rejoindre très vite dans mes rêves. Demain, j'irai à la première heure parler de nous au Général.
Sam avec une petite moue : Oui, vas-y, même si je te retrouve dans mes rêves tu vas me manquer.
Jack : Toi aussi, mais dis-toi que cela ne va pas durer.
Puis les amoureux s'embrassèrent une dernière fois avant de se quitter. Jack rejoint sa chambre impatient, pour une fois, que le lendemain n'arrive qu'ils puissent ainsi crier au monde entier que Sam est la femme qu'il aime et qu'elle est la femme de sa vie. Il s'endormit bien rapidement.
*** Le lendemain bureau du général***
On toqua à la porte du bureau.
Hammond : Entrez !
Jack : Mon Général, je souhaiterais vous parler. .
Hammond : Oui, colonel qu'y a-t-il ?
Jack qui s'était avancé vers son supérieur : Je, je…
Hammond : Jack seriez-vous souffrant ?
Jack : moi ? Pas du tout. Pourquoi ?
Hammond : Car c'est la première fois que je vous vois bégayer.
Jack : Non, je ne suis pas malade, mais je viens vous parler de quelque chose qui risque d'être contrariant.
Hammond : Vraiment ! Et qu'est-ce que c'est ce sujet si contrariant ?
Jack : Le major Carter.
Hammond : Le major ?
Jack : Pour être plus précis, mon Général, je dirais plutôt qu'il s'agit de Carter et moi.
Hammond : Qu'y a-t-il encore ? Vous l'avez malmenée et elle veut encore démissionner ?
Jack : Non, je veux dire que j'aime Carter et qu'elle m'aime.
Hammond : COMMENT ? , Dit-il en hurlant
Ce hurlement surpris le colonel qui se mit sur la défensive. Il se doutait que le Général n'allait pas l'accueillir les bras grands ouverts mais il avait presque faillit le rendre sourd.
Jack répétant : Je disais…
Hammond sèchement : J'ai très bien entendu colonel et c'est un doux euphémisme que de dire qu'il s'agit d'un sujet contrariant. Vous comparaîtrez tous les deux en cours martiale.
Jack : Mais ! …
Hammond : Oh, ne dites rien Colonel. Je vous savais irresponsable et irrespectueux du règlement mais je suis plus que surpris de l'attitude du major Carter.
Jack : Mon Général ! Je vous en prie. Vous deviez bien vous douter de quelque chose. Tout du moins, c'est ce que j'avais cru comprendre lorsque…
Hammond : Et vous pensez qu'il s'agit d'une justification suffisante ? Vous êtes tous les deux mis aux arrêts immé…
Le Général ne put finir sa phrase que l'alarme retentit. Jack qui était ébahie par l'attitude de son supérieur reprit rapidement ses esprits et se précipita dans la salle de contrôle, où s'y trouvait déjà Sam et Teal'c. Le Général, qui suivait Jack, les rejoint quelques instants plus tard.
Hammond au micro : Que se passe-t-il sergent ?
Sergent : La porte a été enclenchée sans autorisation.
Hammond : A-t-on identifié qui l'a engagé ?
Sergent : Non, pas encore.
Quelques instants plus tard.
Sergent : C'est le signal de SG2.
Teal'c sourcilla. Le major, le colonel et le Général se regardèrent.
Hammond : Ils n'étaient pas sensés revenir avant deux jours. Ouvrez l'iris mais restez sur vos gardes.
Les gardes se mirent en position de tir.
Un membre de SG-2 franchit le vortex et s'écroula sur le sol. Il était blessé.
Hammond : Appelez le docteur Frasier !
Teal'c, Sam et Jack accoururent auprès du blessé qui semblait être encore conscient.
Jack : Lieutenant où sont les autres ? Où sont Daniel et le docteur King ?
Lieutenant : Tombés dans une embuscade. Ils ont été emmenés par des jaffas.
Après avoir répondu le lieutenant s'évanouit. Le Docteur Frasier l'emporta à l'infirmerie.
Hammond : SG-1 rejoignez-moi immédiatement dans mon bureau.
*** Bureau du Général***
Tous prirent place dans le bureau.
Hammond : Major ! Je dois vous informer que je vous ai mis aux arrêts avec le colonel O'Neil.
Teal'c sourcilla perplexe face à cette déclaration.
Carter : Mon Général, mais…
Hammond : Un instant major. Il est vrai que je souhaitais vous mettre aux arrêts mais, à la lumière de ces nouveaux éléments, cette mise à pied sera effective à votre retour de cette mission de sauvetage.
Jack : Mon Général, je vous remercie de nous permettre de partir au secours de nos amis.
Hammond sèchement : Ce n'est pas uniquement par égard pour vos amis. Ma décision a été surtout justifiée par le fait que je manque d'hommes actuellement. De plus, malgré votre bêtise, vous restez tout de même la meilleure équipe encore en place.
Après cette petite joute verbale Teal'c pris la parole.
Teal'c : Puis-je vous demander Général, pourquoi le major et le colonel seront mis à pied.
Hammond : Pour une simple raison Teal'c, ils ont tous deux désobéit au règlement.
Sam à ce moment-là comprit que Jack avait tout dit au Général de leur liaison et regrettait l'attitude de Hammond.
Teal'c : Je vous informe, dès à présent, de mon départ après notre mission de sauvetage.
Hammond ne demanda aucune justification de la part du jaffa, comprenant qu'il agissait par solidarité envers ses deux amis.
Hammond : Bien Teal'c, j'en prends note.
Il eut un silence.
Hammond : Ceci étant dit, revenons au sujet qui nous préoccupe. Colonel, vous irez interroger le lieutenant à son réveil pour avoir de plus amples informations sur ce qui s'est passé. Vous partirez immédiatement après avec SG-3. En attendant, allez-vous préparer.
Les trois amis se levèrent. Sam, qui ne disait plus rien, jeta un dernier coup d'œil à son Général qui répondit à son regard d'un regard plein de tristesse et de déception.
*** Dans les vestiaires***
SG-3 et SG-1 se préparaient. SG-3 fut plus rapide et, très vite, Teal'c, Jack et Sam se retrouvèrent seuls dans les vestiaires. Nul ne parlait et, à vrai dire, tous craignait de dire quelque chose. Teal'c décida néanmoins de rompre le silence.
Teal'c : Félicitations, O'Neil. Félicitations, major Carter.
Jack, dont le sarcasme avait pris une fois de plus le dessus, répondit : Félicitations ?! J'ignorais que vous seriez heureux que nous soyons mis à la porte de l'armée.
Teal'c sourcilla, pensant que le colonel avait mal interprété ce qu'il voulait dire.
Sam : Merci Teal'c. Ne vous inquiétez pas Jack a très bien compris. Puis se tournant vers Jack : Vas-y, dis lui que tu as compris.
Jack : Bien sûr Teal'c. Je vous remercie. Je suis très heureux que Sam et moi soyons ensemble.
Teal'c : Moi aussi, je suis très heureux pour vous, et je suis sûr que Daniel et le docteur King le seront aussi.
Carter, qui était triste depuis l'annonce de sa mise à pied, dit tristement : S'ils sont encore vivants.
Jack s'approcha de son major et la prenant dans ses bras : Oui, ne soit pas ridicule. Bien sûr qu'ils sont encore vivants. Connaissant Daniel comme je le connais, il est capable de tous nous enterrer et je suis sûr que le charme d'Alex leur donne un large sursis.
Sam : Merci Jack ! Mais maintenant, j'ai peur qu'Alex soit choisie pour devenir un hôte. Les goa'ulds aime les belles femmes.
Jack en souriant : Ah ! Tu t'inquiètes qu'Alex ne devienne l'hôte d'un serpent et tu n'as pas peur pour Daniel ?
Sam : Oh ! Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dis Jack.
Teal'c : Je ne pense pas que l'on ait du souci à se faire Major. Daniel Jackson saura négocier leur survie assez longtemps pour qu'on vienne les sauver.
Sam : Oui ? Vous avez raison Teal'c, dit-elle esquissant un petit sourire.
Jack : Ce n'est pas que je ne veuille pas continuer cette petite conversation, mais je vais voir si le lieutenant est réveillé, histoire de ne pas laisser les autres trop longtemps entre les griffes de ces serpents.
Jack relâcha son étreinte et sortie des vestiaires.
Teal'c : Major Carter.
Sam : Oui, Teal'c.
Teal'c : Major, je suis heureux pour vous deux, mais je suis triste aussi.
Sam esquissant un sourire : Il ne faut pas Teal'c. Jack et moi nous savions déjà que nous risquions nos places au sein de l'armée.
Teal'c : Mais vous semblez si triste.
Sam : Oui, je suis triste, mais ce n'est pas pour moi que je suis triste. C'est pour …
Sam fut interrompue par l'arrivée en trombe de Jack.
Jack : Fini la causette vous deux, on y va.
*** P5 X 519 ***
L'équipe SG-1 et SG-3 passèrent la porte. Il leur semblait qu'il n'y avait personne. On voyait un chemin, s'engouffrant dans une forêt, qui environnait la clairière dans laquelle ils se trouvaient après avoir passé la porte.
Jack : Teal'c passez devant, on vous suit. On se dépêche et on se met tous à couvert.
Teal'c hocha la tête. Ils se dépêchèrent de pénétrer dans la forêt. Puis, après avoir parcourut quelques mètres dans celle-ci, Jack ordonna une halte.
Jack : On va s'arrêter ici, ça à l'air d'être un coin sûr. Teal'c, Major Williams, Caporal Smith allez voir s'il y a quelqu'un dans les parages.
Le major Williams et le caporal : A vos ordres, mon colonel.
Teal'c ne dit rien s'engouffra un peu plus dans la forêt.
Jack : Carter, le lieutenant m'a dit que le village se situait plus ou moins à deux heures de marche d'ici vers le Nord. Est-ce que vos bidules truc-muches ont détecté quelque chose ?
Sam : Oui, mon colonel. Ils détectent en effet un village à deux heures vers le Nord.
Jack : Excellent ! C'est incroyable ces petites choses, dit-il avec son sempiternel sarcasme. On va y aller tout de suite si les autres ne trouvent rien.
Le major Williams revint : Rien à signaler, mon colonel.
Jack : Parfait. Voyons voir ce que vont nous dire les autres.
Le caporal qui arrivait : Il n'y a rien à signaler de mon côté.
Jack : Bien. Il ne reste plus que Teal'c.
Teal'c arriva en courant : Il faut se mettre à couvert O'Neil des jaffas arrivent sur nous.
Jack : Vite tout le monde, on va jouer à cache-cache. Teal'c, ils sont nombreux ?
Teal'c : Non, ils sont une dizaine. Je pense qu'ils se rendent à la porte pour la garder.
Jack : Tous en position, on va s'offrir notre premier casse-croûte de tête de serpent.
Peu de temps après les jaffas arrivèrent à leur niveau. Ils furent, en peu de temps, tous abattus. Ils eurent à peine le temps de se défendre.
Jack : Bien. On a fait du beau travail.
Il jeta un bref coup d'œil à son équipe.
Jack : On va repartir et on garde notre formation de tout à l'heure.
Teal'c passa donc devant pour ouvrir le chemin. Ils entamèrent alors une marche de deux heures. Il n'y eu aucune complication. Arrivés à proximité du village, le groupe interrompit sa marche. Jack regarda sa montre et vit qu'il était deux heures de l'après-midi, heure terrienne.
Jack : On va inspecter les alentours. Major Williams, vous irez avec Teal'c vers le nord. Lieutenant Newman et caporal Smith, vous irez vers l'est. Caporal Johns et Sergent Higgins, vous irez vers le sud. Le major et moi irons vers l'ouest. On se retrouve ici dans une heure et on garde le contacte radio.
Tous se dispersèrent très rapidement. La progression des équipes autour du village se faisait facilement. La forêt qui entourait le village permettait aux équipes SG d'observer celui-ci, tout en restant bien à couvert. Vingt minutes s'étaient déjà écoulées.
Jack la radio à la main : Teal'c, major.
Teal'c : O'Neil.
Jack : Comment ça se passe de votre côté ?
Teal'c : Rien à signaler.
Jack : Bien, rien à signaler non plus ici. Bon à tout à l'heure. Newman, Smith ?
Smith : Tout va bien, mon Colonel rien à signaler.
Jack : Ok. Et vous Johns et Higgins.
Johns : Rien à signaler, mon Colonel.
Jack : Ok. A tout à l'heure.
Jack rangea la radio et fit un sourire à Sam.
Jack : C'est bien, y a pas encore de problème à l'horizon.
Sam répondant par un sourire à son amant : Non, ça à l'air d'aller mais il vaut mieux rester sur nos gardes.
Jack : Oui, tu as raison.
Sam poursuivait l'observation des alentours : Ce village a l'air d'être facile d'accès. Mais je me demande où ils ont bien pu mettre les prisonniers.
Elle sortit ses jumelles de son sac pour pouvoir mieux observer l'activité dans le village.
Sam : Il y a pas mal de jaffas. (Tout à coup, elle fit une grimace)
Jack : Qu'as-tu vu, c'est Daniel ?
Sam : Non, mais ça me fait toujours mal au cœur de voir comment les jaffas traitent tous ces pauvres gens. Je me demande où est-ce qu'ils emmènent tous ces villageois ? Ils ont l'air d'aller du côté de Teal'c et Williams.
Jack : Bien. Ils nous le diront tout à l'heure.
Sam : Mon colonel, je crois savoir où se trouvent Daniel et les autres.
Jack se rapprocha un peu plus et, passant derrière elle, il lui passa les bras autour de la taille : Et où sont-ils ?
Sam : Dans une maison du côté est. Le lieutenant et le caporal doivent en avoir une meilleure visibilité mais d'ici… je vois qu'il y a deux, quatre, six. Oui, six gardes.
Jack déposa un petit baiser dans la nuque de Sam et relâchant son étreinte, repris la radio.
Jack : Newman. Smith.
Newman : Oui, mon Colonel.
Jack : Il semblerait que les prisonniers soient de votre côté.
Sam : Dans la maison au toit de paille
Newman : Affirmatif. Je peux voir Le sergent Walker, mais personne d'autre.
Jack : Excellent. On se retrouve dans vingt-cinq minutes.
Newman : A vos ordres, mon colonel.
Sam, soudain, interpella Jack alors que celui-ci rangeait la radio : Mon colonel ! Je vois Daniel.
Jack : Daniel ! Passe-moi les jumelles.
Sam : Tiens.
Jack : Ah, et il est bien escorté. Il a l'air de sortir de la forêt, de là où allait les villageois. Alex est là aussi, à quelques pas derrière lui.
Sam : Comment vont-ils ?
Jack : Ils n'ont pas l'air d'avoir été torturé par contre ils ont l'air épuisés. Je crois que l'on pourra passer à l'attaque ce soir.
Sam : Très bien. Il vaudrait mieux aller rejoindre les autres maintenant.
Jack s'approchant à nouveau de Sam, lui dit à l'oreille : Vraiment. Tu ne veux pas que l'on reste encore un petit peu en tête-à-tête.
Sam : Oui, mais les autres ?
Jack : On en a pour moins de dix minutes et on a pas eu le temps de parler de ce qui s'est passé avec le Général.
Sam, qui avait presque oublié cette histoire, laissa paraître une certaine tristesse dans le regard.
Sam : Je suis désolée …
Jack : De quoi ?
Sam : D'avoir gâché ta carrière.
Jack serrant Sam dans ses bras : Ne dis pas n'importe quoi, et puis, c'est moi qui devrais m'excuser d'avoir gâché la tienne.
Sam : Non, non, ne t'inquiète pas pour moi.
Jack : Alors toi non plus, ne t'inquiètes pas pour moi. Je me moque de l'armée tant que tu m'aimes et que tu veux rester avec moi. Toi, en revanche…
Sam : Oh, non, dit-elle un large sourire aux lèvres. Moi aussi, je m'en fiche de l'armée tant que je suis avec toi.
Jack embrassa passionnément Sam.
Jack : Je vous aime, Major Carter.
Sam avec le plus grand sérieux du monde : Non, on dit : je t'aime, ma chérie.
Jack : Très bien. A vos ordres, ma chérie.
Les deux amoureux s'embrassèrent de nouveaux. Des baisers soutenus de caresses. Très vite et presque sans s'en rendre compte, les deux amants étaient presque nus et faisaient l'amour passionnément.
Sam, un large sourire : Tu es merveilleux. J'aimerais rester encore des heures dans tes bras mais on ne peut plus traîner.
Jack l'embrassa tendrement une dernière fois. Ils se rhabillèrent rapidement et coururent jusqu'au point de rendez-vous avant que les autres ne s'inquiètent. Fort heureusement, ils arrivèrent pratiquement au même moment que les autres.
Jack : On va s'installer ici jusqu'à ce soir. On se dépêche de tout installer, on fait le point sur la situation. Ensuite on prépare un plan d'attaque, on se repose et on les écrase.
***Le campement, un quart d'heure plus tard***
Jack : Si l'on fait le point de ce que l'on sait déjà, alors le village est bourré de jaffas, les villageois sont devenus des esclaves. Daniel, Alex et SG-3 sont apparemment en vie mais ils sont sous haute surveillance. Bien, est-ce que j'ai oublié quelque chose ?
Sam : Non, Mon Colonel.
Jack : Merci Carter, lui répondit-il en souriant. Teal'c, Williams, avec Carter on a vu que les jaffas et les villageois partaient dans votre direction. Alors ?
Teal'c : Oui, O'Neil. J'ai suivi le groupe des jaffas et des villageois. Les jaffas les ont emmenés dans un tunnel. J'ai vu également que les villageois transportaient des matériaux à l'intérieur. Je pense qu'ils doivent être en train d'élaborer une construction. J'ai réussi à apercevoir Daniel Jackson et le docteur King. Daniel Jackson ne m'a pas vu, mais je crois que le docteur King m'a vu lorsqu'elle regardait les environs, probablement pour tenter de s'échapper.
Jack : Sacré Daniel, toujours aussi bigleux. Qu'est-ce qui vous fait penser qu'Alex vous a vu ?
Teal'c : Après avoir regardé dans ma direction, elle a fait un grand sourire et ensuite elle a fait un signe à Daniel Jackson.
Jack : Tant mieux, au moins les autres s'attendront à ce que l'on vienne les sauver. Je pense que l'on pourra se porter à leur secours au cours de la nuit. Et vous Johns avec Higgins, vous avez vu quoi de là où vous étiez ?
Higgins : Nous avons vu où était entreposé les affaires et les armes de SG-3. Elles sont faciles à atteindre. De plus, ils n'ont laissé aucun garde pour les surveiller.
Jack : C'est parfait, tout ça. De notre côté, nous avons eu une vue d'ensemble du village et notamment, de l'entrée de la maison où sont Daniel et les autres.
Sam : Oui, j'ai pu compter six gardes postés devant la porte. En plus, les jaffas ne cessent de circuler dans le village.
Teal'c : Il faudrait que l'on sache ce qu'ils cherchent et si Apophis, ou un autre faux dieu, s'y trouve.
Sam : Je pense qu'ils ont dû trouver un gisement de naquada, ou ils sont en train de consolider une construction secrète. Cela expliquerait pourquoi ils n'ont pas encore tué Daniel, Alex et SG-3.
Teal'c : Si Apophis est là, ils doivent s'attendre à ce que l'on vienne les sauver.
Jack : Ils auraient raison. Je pense qu'il est grand temps d'élaborer un plan. Bien, je propose que l'on se repose, que l'on fonce dans le village et qu'on les zigouilles tous.
Teal'c sourcilla, SG-2 écarquilla les yeux et Sam ne pu s'empêcher de sourire.
Sam : Excusez-moi, mon Colonel, mais je crois que c'est un peu léger.
Jack : Merci, Major. Je sais très bien que c'est un peu léger, mais il fallait bien que je dise quelque chose. Pour un vrai plan, j'attends vos propositions.
Sam prit alors la parole : Je pense avoir une idée, mon Colonel.
Jack : Quoi, déjà ? Mais ce n'est pas un cerveau que vous avez, vous êtes montée sur piles.
Sam souriant : Merci, mon Colonel.
Sam exposa alors son plan. Après que tous aient approuvé celui-ci, ils dînèrent et allèrent se reposer. Teal'c prit le premier quart, les autres allèrent se coucher pour tenter de dormir un peu. Jack et Sam s'étaient mis un peu en retrait.
.
*** Jack et Sam***
Jack : soupir
Sam : Tu t'inquiètes pour le sauvetage.
Jack : Oui. Je ne sais pas pourquoi, je ne suis pas tranquille.
Sam : Moi, non plus. Je pense que c'est à cause de ce qui s'est passé avec le Général.
Jack : Tu crois ?
Sam : Oui, c'est-à-dire que cette mission représente notre dernière mission.
Jack : Oui, tu dois avoir raison. C'est vrai que ça va me manquer de ne plus passer la porte, de rencontrer tous ces aliens, partir au secours d'un Tok'ra perdu au milieu de nulle part, répondit-il avec une pointe de sarcasme Tu sais, maintenant pour moi, le plus important c'est toi, alors le reste…
Sam : Je dois avouer que ça m'a fait un pincement au cœur de savoir que c'était ma dernière mission, mais entre toi et la porte… Je préfère ta façon d'embrasser.
Jack se mit à rire : Excellent, tu te mets aux sarcasmes toi aussi.
Sam : Tu sais ce que l'on dit, qui se ressemble s'assemble.
Jack : Ca veut dire quoi ça ? Tu ne veux quand même pas que je me mette à élaborer des théories scientifiques que personne ne comprend.
Sam rit à son tour : J'avoue que cela vaudrait le détour. En réalité, ce qui va me manquer ce sont les autres : Daniel, Teal'c, Alex, Janet et même le Général.
Jack en souriant : Oui, en fait toute la base mais, s'il te plaît, ne me parle plus de Hammond. Quand je pense à la scène qu'il nous a fait. Je le respectais et le considérais comme un ami et je t'avoue qu'il m'a déçu, dit-il plus tristement.
Sam : Moi aussi, cela m'a fait de la peine. Mais nos autres amis seront toujours nos amis et eux, ils seront vraiment heureux pour nous.
Jack : Tu as raison. C'est pas tout ça ma chérie, mais il vaudrait mieux que l'on soit en forme pour sauver toute la petite troupe.
Sam : Bien. A vos ordres, mon Colonel.
Jack : Qu'est-ce que je t'ai déjà dit, c'est à vos ordres MON AMOUR quand on est en tête-à-tête !
Sam : oh, oui bien sur. A vos ordres, MON AMOUR.Au fait… MON AMOUR daignerait-il m'embrasser avant qu'il ne s'endorme.
Jack : Mais, à vos ordres Major.
Sam : Eh ! Dois-je te rappeler que c'est à vos ordres…
Jack l'embrassa, puis lui dit : Oui, je sais c'est à vos ordres, ma chérie.
Jack avait à peine finit de dire cela que Sam l'embrassa. Ils échangèrent ainsi de longs baisers, puis ils s'endormirent dans les bras l'un de l'autre. Jack ne dormit que trois heures mais elles avaient été plus reposantes que toutes les nuits passées seul, dans un bon lit douillet. Il quitta ainsi à regret Sam pour prendre son quart.
Jack doucement à l'oreille de Sam : Dormez bien Major. Oh ! Au fait, je vous aime comme un fou.
*** Le sauvetage***
Il était trois heures du matin, toute l'équipe était prête à partir à l'assaut du village.
Jack : Allez tout le monde. Il faut suivre le plan de Carter à la lettre. Il va falloir être efficace car nos collègues doivent être sur leurs gardes. On fait comme on a dit, Newman et Higgins vous vous chargez de la diversion. Smith et Johns, vous allez chercher les armes et les affaires des autres. Quant à nous, on va vite faire sortir les autres.
Tous se mirent en position et lorsqu'il fut trois heures et trente minutes, les équipes entrèrent en action. La diversion eut pour effet de faire sortir tous les jaffas qui étaient prêts à les accueillir. Ce fut alors une course poursuite à travers les bois qui commença. Il fallait que Newman et Higgins soient prudents pour pouvoir retenir les jaffas le plus longtemps possible hors du village. Johns et Smith, quant à eux, s'occupaient des affaires de SG-3. Ils durent se battre contre quelques jaffas qui étaient cachés. Cet obstacle étant franchi, Jack, Sam et Teal'c, coururent à toute vitesse en direction de la maison où se trouvait les prisonniers. Ils devaient abattrent les jaffas qui la gardaient. Ils pénétrèrent très rapidement dans la pièce. Tous dormaient encore.
Jack : Eh ! là-dedans, c'est pas bientôt fini cette petite sieste.
Daniel encore à demi endormi : ah ! Déjà là… bah, c'est pas trop tôt.
Jack : De quoi je me plains ? A ce que je vois, ça ne vous a pas empêché de dormir.
Daniel : Oui, oui.
Jack : Dépêchez-vous, on part immédiatement.
Daniel : Oui, mais il faudrait…
Jack : Taisez-vous Daniel, ne dites rien. Je parie que vous voulez qu'on vienne en aide aux villageois.
Alex qui n'avait encore rien dit : Oui, cela ne serait pas une mauvaise idée.
Jack : Alex, tu es resté trop longtemps avec Daniel.
Cela eu pour effet de faire sourire tout le monde.
Jack : Quand je disais que je ne sentais pas cette mission ! Voilà qu'ils se mettent tous à sourire à mes sarcasmes. On se dépêche et tous à l'abris. Au fait Daniel, Sam a déjà prévu quelque chose.
Daniel ne dit rien et se contenta de sourire.
Jack : Maintenant, silence et on sort. Daniel, Alex et SG-3, vous partez avec Williams dans la forêt, nous on s'occupe du reste. On se retrouvera ensuite au point de rencontre. Et faites attention !
Tous sortir et Williams, Daniel, Alex et SG-3 se dirigèrent en courant vers la forêt.
Jack interpella une dernière fois Daniel et Alex : Daniel et Alex ! On fait attention, Sam et moi on voudrait pas que nos témoins meurent avant le mariage.
Ces derniers abasourdis par la nouvelle ne répondirent que par un sourire.
Sam entendant cela : Dépêche-toi Jack et attends de me faire ta demande en bonne et du forme.
Teal'c, Sam et Jack livraient bataille contre tous les jaffas qui retenaient les villageois prisonniers. Les jaffas étaient plus nombreux que prévus, mais les trois compagnons réussirent à en venir à bout. Fort heureusement, il y avait pas de grand chef, pas d'Apophis, ce qui facilita la bataille.
Jack : Bien, on en a finit avec eux. On se dépêche et on va rejoindre les autres.
Jack, Sam et Teal'c rejoignirent rapidement les autres, qui avaient déjà rencontré Newman et Higgins. Ces derniers étaient parvenus à semer leurs poursuivants et en avaient tué quelques-uns.
Jack : Tout le monde est là ?
Sam : Il semblerait.
Jack : Bah ! C'est pas que je n'aime pas la causette mais il vaut mieux y aller.
Ils se dépêchèrent d'aller à la porte et, ce qui avait durée deux heures de marches à l'aller, semblait n'en faire plus qu'une.
Arrivés à la porte, ils pensaient enfin être parvenus au bout de leur peine. Daniel entrait les coordonnées de la terre quand, soudain, ils se retrouvèrent encerclés.
Jack : Allez, passez la porte, Teal'c et moi on vous couvre.
Sam : Jack !
Jack : Toi aussi et on ne discute pas mes ordres, Major !
Tous étaient passé lorsque arriva le tour de Sam, celle-ci jeta un dernier coup d'œil à Jack au moment où il fut abattu par un jaffa.
Sam revenant sur ses pas : NON ! Jack !
Elle courut vers lui, il gisait sur le sol.
Teal'c : Major, partez ! Il est trop tard.
Sam : Non, allez-y ! Je reste avec lui.
Teal'c : Non, je ne peux pas, il ne voudrait pas…
Sam : Allez-y Teal'c, c'est un ordre ! Je vous couvre et dépêchez-vous avant que l'iris ne soit refermé.
Teal'c sourcilla mais Sam ne le regardait plus.
Sam : Adieu Teal'c, Dite au revoir aux autres pour nous.
Le jaffa ne put retenir une larme et passa la porte à contre cœur. Lorsque Sam s'aperçu que son ami avait réussi à passer la porte, elle se laissa abattre délibérément, et tomba au côté de Jack. Sam dans un dernier effort prit la main de Jack et lui dit : Je t'aime
*** La base - Quartiers de Jack ***
.
Jack : Ah !
Il se leva en sursaut, complètement trempé de sueur.
Jack : Sam ! Sam !
Il regarda autour de lui et encore haletant : un rêve, un rêve. OUF ! Ce n'était qu'un rêve !
Il se leva, prit une bonne douche, histoire de se remettre les idées en place. Il s'habilla en quatrième vitesse et courut jusqu'au quartier de Sam.
TOC , TOC.
Jack n'attendit pas de réponse et s'introduisit dans la chambre. Sam, qui n'était pas encore très bien réveillée, sursauta en l'apercevant.
Sam : Jack ! Qu'est-ce que…
Il ne la laissa pas finir sa phrase et l'étreignit en l'embrassant rageusement.
Jack : Sam, je t'aime.
Sam, perplexe : Oui, je sais et c'est pour ça que tu me réveilles en trombe.
Jack : Sam, j'ai fais un cauchemar. J'ai rêvé que le Général nous mettait aux arrêts pour nous être mis ensemble. Puis, Daniel, Alex et SG-3 étaient retenus prisonniers sur la planète P3X je ne sais pas trop quoi. On les a sauvé mais nous sommes morts.
Sam les yeux grands ouverts : Vraiment ? Ouille, en effet, c'est ce que l'on appelle un cauchemar. On ne devrait peut-être pas en parler au Général, finalement ?
Jack : Je ne sais pas mais une chose est sûre, je ne lui en parlerais pas tant que tu n'auras pas dit oui.
Sam : Oui ? Oui à quoi ?
Jack : Samantha Carter, voulez-vous m'épouser ?
Sam : Oui.
Jack fut surpris par la rapidité de la réponse et laissa place, de nouveau, à un sarcasme : Euh … C'est oui ? Tu sais, tu as le droit de réfléchir encore un peu, si tu veux…
Sam : Et à quoi veux-tu que je réfléchisse ? Cela fait quatre ans que je n'attends que ça. A moins que tu ne veuilles que j'attende encore quatre autres longues années, pour te donner ma réponse ?
Jack dont le visage laissait place, désormais, à un sourire : Vraiment ? Alors pourquoi tu ne me l'as pas dit avant ?
Sam : Très drôle ! Bon, maintenant que je t'ai dit oui, tu seras gentil de sortir de mon lit et courir au bureau de Hammond pour lui annoncer la bonne nouvelle. Et, ne t'inquiète pas, je suis sûre que tout se passera bien. Dépêche-toi quand même, j'ai hâte de le dire à tout le monde.
*** Bureau du Général***
On frappa à la porte.
Hammond : Entrez !
Jack : Je souhaiterais vous parler.
Hammond : Qu'y a-t-il ?
Jack se rapprochant du bureau.
Jack : Mon Général…
Hammond : Oui ? ? ?
Jack inspira, prit son courage à deux mains et d'un seul trait dit : J'aime Carter, elle m'aime aussi. Je l'ai demandé en mariage et elle a accepté.
Hammond, tout d'abord impassible, laissa paraître un regard de profonde désapprobation. Jack se préparait à la réplique de son supérieur.
Hammond inspira à son tour et dit : Eh bien, ce n'est pas trop tôt !
Jack, surpris, écarquilla les yeux.
Hammond : Merci, colonel grâce à vous j'ai gagné mon pari.
Jack : Un pari ? De quel pari parlez-vous ?
Hammond : J'ai parié avec le docteur Jackson que vous nous annonceriez votre mariage, avec le major, avant la fin du mois et lui, soutenait que vous ne le feriez pas avant deux mois.
Jack abasourdi : Et qu'a-t-il perdu ?
Hammond : Vous voulez plutôt dire qu'a-t-il gagné
Jack : Et qu'a t-il gagné ?
Hammond : Il a gagné le droit de payer les frais de votre mariage.
Jack cru qu'il allait s'évanouir mais il s'écroula vraiment lorsque le Général rajouta : Bien entendu, vous vous marierez devant la porte des étoiles.
Le Général, ne remarquant même pas la chute du colonel, continuait sur sa lancée et commençait déjà à planifier toute la cérémonie.
Fin
Sujet: Des batons dans les roues - Charlie 
Sam 11 Sep - 19:09
