Chapitre 2 : Miami Les CSI avaient fait la fortune d’Anthony comme l’avait prédit son pote Jerry. Il gagnait tellement d’argent qu’il n’arrivait pas à le dépenser (mon numéro de compte est le… comment ça j’ai pas le droit ???? grrrr), sa femme était rassurée et adorait sa collection de fourrures (bouhhhhhhhh c’est pas bien de tuer les animaux pour ça ! Espèce de Cruella va !) et il avait eu la surprise d’être père quelques mois plus tôt. Alors qu’il regardait sa fille dormir comme un bébé, ce qu’elle était d’ailleurs, il réalisa que professionnellement il n’était pas heureux même si la profession tout entière avait salué son œuvre avec enthousiasme (bravo !!!!! ouais !!!!! génial !!!!!!!). Les fans se pressaient par milliers lors des interviews ou séances de dédicace, les ventes de DVD grimpaient vertigineusement et les fans étaient de plus en plus nombreux grâce aux rediffusions et à l’exportation du show mais… il y avait encore quelque chose qui manquait, se dit Anthony. Il soupira avant de se lever pour quitter la chambre de sa fille et remarqua une carte postale (qui avait été envoyé par sa belle-mère qui n’arrêtait pas de le critiquer car elle trouvait qu’il ne faisait pas un métier sérieux et tout l’argent accumulé n’y changeait rien… ah si, Anthony lui avait payé son voyage à Miami, et quelques autres, pour avoir la paix) accrochée au-dessus de la table à langer. Souvenir de Miami. Miami… mais oui, voilà ce qu’il lui fallait ! Il se retint de crier pour ne pas réveiller le bébé et courut en toute hâte devant son ordinateur.
La folie de la création le reprit. Sa muse flottait, victorieuse, au-dessus de lui et continuait de lui envoyer des idées. Le même principe mais une autre ville, une autre couleur, de nouveaux acteurs, de nouveaux décors, des méchants plus méchants, des explosions plus explosives, des… enfin bon, vous avez compris l’idée générale ! Cette fois sa femme ne s’aperçut même pas de la folie créatrice de son mari car elle était au club avec ses nouvelles amies et qu’elle partit ensuite faire un voyage d’agrément à Tahiti avec son amant (oui, je sais, le couple Zuiker ne va pas tenir très longtemps mais c’est pas ma faute !!!!!!!).
Le chef, cette fois, s’appelait Horatio Caine. Il était fait sur le même principe que Sheinbaum, qui avait été rebaptisé Grissom (en l’honneur d’un célèbre cosmonaute sur la demande de l’acteur) c’est-à-dire que question sentiments, il n’y pigeait rien tout en étant un peu moins obtus que son prédécesseur. Il fut doté d’un frère trop tôt disparu (paix à son âme), d’une belle-sœur flic plus que canon et d’un neveu dont en entendra presque jamais parlé dans la série ! Mais ce qui caractérisait avant tout Caine tenait dans un objet qui ne le quittait jamais : ses lunettes de soleil. Il avait grâce à elle, la classattitude ! Ah il fallait le voir lorsqu’il commençait une phrase, faisait une pause le temps de mettre (ou d’enlever) ses jolies lunettes de soleil avant terminer sur un ton dramatique !
Bien évidemment, il fallait une femme dans l’équipe. Anthony décida qu’elle serait blonde et loin d’être cruche : Calleigh Duquesne qui, bien loin de la blonde stéréotypée, avait eu une histoire familiale assez difficile à cause de ses parents alcooliques (bouhhhhhh pas beau !!!!! On ne le dira jamais assez que l’alcool est mauvais pour la santé ! Et le tabac aussi ! ). Mais la blonde était combative et devait s’en sortir ! Elle devint une si bonne experte en balistique qu’elle hérita d’un surnom qui fait blonde : bullet girl !
La minorité devant toujours être représentée, on dota l’équipe de Miami d’un excellent plongeur mi-russe mi-cubain (étonnant mélange mais bon, ils avaient peut-être que ça sous la main ce jour-là), affublée de trois sœurs et d’un père qui lui en voulait d’avoir suivit sa voie au lieu de reprendre l’entreprise familiale. Rajoutons que Eric Delko a une belle gueule, des mœurs plutôt légères par moments et un popotin d’enfer !
Il manquait quelqu’un… Anthony se creusa les méninges et Ryan Wolfe naquit (je sais, il apparaît qu’à la troisième saison mais je connais pas le zozo qu’il remplace). Il avait un flingue et une plaque de flic dans les mains donc il fut décidé qu’il serait… flic mais, car il y a toujours un mais c’est bien connu, il devint CSI au bout de quelques épisodes, bien décidé à montrer qu’il était à la hauteur de son job !
L’équipe de CSI Miami était née, Anthony se sentit aussi fatigué qu’après un accouchement mais ne résista pas à appeler son pote Jerry pour lui annoncer que le bébé était… euh non, la série était née !
Chapitre 3 : New York Deux ans plus tard, Anthony n’était toujours pas heureux malgré le succès international de ses deux séries. Certes, il avait divorcé de sa femme et ne voyait plus sa fille que les week-ends mais il y avait autre chose, quelque chose de bien plus profond, qui rendait notre créateur malheureux. Il ruminait toute la journée, sentant que sa muse n’allait pas tarder à refaire son apparition et le mener à l’extase. Il n’avait pas tort, la muse en avait marre de dormir et avait hâte qu’Anthony se mette au boulot. Fit-elle exprès de le réveiller en pleine nuit après une journée particulièrement fatigante ? L’histoire ne le dit pas mais tout le monde sait que les muses sont taquines et n’en font qu’à leurs têtes !
Le premier personnage lui vint, il le fit ressembler à un ami qu’il côtoyait chaque jour à son travail. Un ancien marine, originaire de Chicago, reconvertit dans la police de New York. Son caractère était en acier trempé et il donnait rarement de seconde chance à ceux qui le décevait. Mac Taylor était quelqu’un d’aussi handicapé des sentiments que ses alters egos Grissom et Caine, un enquêteur têtu (et c’est peu de le dire !) qui ne cherchait pas seulement « qui » mais aussi « pourquoi » (ben oui, c’est important aussi pis on a aussi « ou », « comment »…) Hélas, triple hélas, notre Mac était devenu veuf suite à la mort de sa femme durant les attentats du 11 septembre et avait beaucoup de mal à s’en remettre.
Face à lui, il fallait une femme forte (mais non pas obèse !) et Stella Bonasera, avec ses origines grecque et italienne, (je vous raconte pas l’état dans lequel elle se met lorsqu’elle est en colère, son dernier petit ami se souvient encore des douze points de suture qu’il a eu après qu’elle l’eut trouvé au lit avec une inconnue… elle a dû changer de service de table après, je me demande pourquoi ?) était parfaite pour le rôle. Inspiré par son récent échec familial, Anthony décida qu’elle serait orpheline et embringuée dans un système qui lui a tout de même permis de s’en sortir contrairement, hélas, à beaucoup d’autres.
Le personnage suivant était flic, New-yorkais d’origine et le respectable descendants d’une lignée de policiers. En gros, Don Flack n’a pas voulu se casser la tête et a suivi le troupeau de mâles de la famille. Grand brun dégingandé qui n’est pas fichu de porter une veste en cuir avec classe (vous devriez voir Ice T dans New York unité spéciale, lui il a la classattitude !), ses méthodes n’étaient pas toujours catholiques mais donnait de bon résultats alors, comme c’est le beau gosse de la série, on lui pardonna volontiers ses écarts !
Un p’tit blond ! C’est ainsi qu’Anthony décrivit Danny Messer lorsqu’il inventa son personnage. Danny serait entre le bon et le mauvais coté de la loi dans sa jeunesse. Son frère faisait partie d’un gang qu’il refusa de suivre (faut dire qu’il faut avoir le cœur bien accroché quand on sait que l’examen d’entrée c’est de descendre quelqu’un… d’un autre coté, ça donne du boulot aux CSI !).
Chaque équipe se devant être un brin différente que la précédence, Anthony décida que le légiste outrepasserait souvent ses fonctions pour donner un coup de main à nos supers CSI avant d’en devenir un (c’est étrange cette manie de convertir des gens à se boulot, cf Wolfe). Il créa donc Sheldon Hawkes, un génie qui devint chirurgien à l’age de 24 ans (même s’il est mignon, je suis pas sûre que je lui aurais confié mon corps pour une opération par contre, pour autre chose… je suis partante !!!! ) et qui représentait les minorités ethniques à merveille !
Restait une place, occupée au départ par une actrice surnommée le poulpe par quelqu’un que je ne nommerai pas (quoique… nan, je vais pas lui faire ça, déjà que je l’ai tué dans une autre fic… je sais, je m’écarte du sujet) et qui a été remplacée par une demi-portion Lindsay Monroe. Venant du Montana, elle n’avait pas peur de sauter dans les poubelles pour trouver des indices et son caractère curieux l’amenait à vouloir en savoir toujours plus sur tout.
Cette fois Anthony en était sûr, il venait de mettre la dernière touche à son œuvre trilogique, sans doute pas aussi célèbre que celles d’un certain George Lucas, mais qui allait combler des milliers, que dis-je des millions de fans !
THE END