"Zénith"
De Sheyrazade O'Neill sheyrazade@yahoo.fr
Genre : Romance, drame et happy end
Références : L'épisode " Zénith ", Saison 5
Dédicaces : Pour une fille formidable, pour toi Cae…
Publique : A tout les shippers de la Tau'Ri évidemment !
Résumé : Le fardeau que porte un homme tout le long de sa vie est difficile à abandonner, le moment venu…
Note de sheyrazade : La MGM possède tous les droits sur la série Stargate Sg-1.
Ce fic répond au Concours du site " Au pays des Fanfictions ".
Et bien j'ai décidé de revoir l'épisode " Zénith " à ma sauce. C'est-à-dire avec un peu de drame, beaucoup de romance et une pincée d'humour.
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Base Cheyenne Mountain, Niveau -26…
Le Major Samantha Carter traversât comme une tornade, les couloirs de la base en direction de l'infirmerie, suivie de loin par le Dr Daniel Jackson.
La jeune femme tenait ses deux mains en l'air comme deux objets fragiles.
Son supérieur le Colonel Jack O'neill, vint à sa rencontre. Il tenta d'arrêter l'ascension de son second en touchant son épaule mais Sam se dégagea en hurlant.
Sam : Ne me touchez pas !
Elle se précipita ensuite dans l'infirmerie. Janet la regarda passer comme un coup de vent et jeta un regard d'incompréhension au Dr Jackson.
Jack : Elle est dans sa mauvaise période ou quoi ?
Daniel (d'un ton irrité): Il n'y a pas de quoi plaisanter Jack !
Janet (inquiète) : Que s'est-il passé ?
Daniel : Sam a été en contact avec du Naquadria pur. D'après les scientifiques, les radiations étaient à plus de 8 grés.
Janet (criant) : QUOI ?
Daniel (ému) : Elle a touché le cœur du réacteur à mains nues durant plusieurs minutes.
Janet (les larmes aux yeux) : Mon Dieu…
O'Neill regarda à un à un les visages soudain graves de ses amis.
Jack : Elle va s'en sortir. Hein Doc' ?
Janet leva des yeux remplis de larmes sur le vieux militaire et décréta d'une voix enrouée par l'émotion :
Janet : C'est au-delà de la dose létale, Colonel.
Jack s'adossa lourdement au mur qui se trouvait derrière lui. Comme si le poids du Monde venait de lui tomber sur les épaules. Carter ne pouvait pas mourir…surtout pas elle.
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Salle de briefing…30 minutes plus tard…
Hammond : Que c'est-il passé sur Kelonia, Dr Jackson ?
Daniel : Les Kelonians prétendent que Sam a saboté leur labo.
Jack : Comment ?
Daniel : Elle aurait apparemment brisé la vitre de sécurité et essayer de détruire le prototype au Naquadria.
Teal'c : Je ne pense pas que le Major Carter ait pu faire un acte pareil.
Daniel : Moi non plus mais le fait est qu'elle n'a pas caché son mécontentement lorsqu'elle a appris l'utilisation finale de cet objet.
Hammond : Que voulait-il en faire ?
Daniel : Les dirigeant de Kelonia voulait fabriquer une tête nucléaire et bombarder Dotina, un pays voisin.
Jack : Pour quels raisons ?
Daniel : Les dirigeants de Kelonia disent que c'est pour leur sécurité mais je dirais plutôt que c'est pour asseoir leur suprématie, tout simplement.
L'alarme de la base se déclencha.
X : Arrivé non programmé, voyageur dans le vortex….
Hammond : Excusez-moi Messieurs, le devoir m'appelle. Nous reprendrons ce briefing plus tard.
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Infirmerie…1 heure plus tard…
Sam était assise sur son lit et fixait le plafond de l'infirmerie. Janet lui avait strictement interdit de sortir de là, prétextant que son cas était grave. La jeune femme avait apprécié le tact avec lequel Janet lui avait annoncé qu'elle était condamnée.
Elle allait mourir et alors ?! Ca lui apprendra à jouer les héroïnes.
Les Kelonians la prenait pour une terroriste et les Terriens lui en voulait d'avoir saboté leur seule chance de créer un bouclier anti-Goaul'ds.
La jeune femme renifla plusieurs fois d'affilés pour refouler les larmes qui lui piquaient les yeux.
Qu'est-ce que ça lui avait apporté de faire ça ? Quelle récompense allait-elle recevoir pour avoir sauver des milliard d'êtres humains ? La mort…voilà ce qu'elle méritait !
Un bruit de pas la sortit de ses pensées morbides. Elle reconnut sans hésiter le pas traînant de son supérieur.
Sam : Bonsoir mon Colonel.
Jack : Comment savez-vous que c'était moi ?
Sam : J'ai reconnu votre démarche.
Jack : Ah ! Alors ça va Carter ?
Sam : Ca va comme quelqu'un qui va mourir, mon Colonel.
O'Neill se plaça devant Sam et enfoui ses mains dans son treillis, par habitude.
Jack : Ne dîtes pas ça, Carter. Je suis sûre qu'on trouvera un moyen.
Carter secoua vivement la tête, l'air renfrognée.
Sam : Janet a dit que dans moins de 2 heures, je commencerais à ressentir les effets de la radiation dont j'ai été victime. Je vais avoir des nausées et des vertiges. Mes organes vitaux vont commencer à se liquéfier d'heures en heures. J'aurais du sang qui me coulera des yeux, du nez et des oreilles. Et si je ne meurs pas étouffée dans mes fluides corporels, je tomberais dans un profond coma qui me mènera à la mort. Quel beau programme, n'est-ce pas mon Colonel ?
Jack : Major, l'ironie c'est mon domaine.
La jeune femme baissa la tête, visiblement elle essayait de cacher ses larmes. O'Neill s'approcha d'elle et la prit tendrement entre ses bras.
Jack : Je ne vous laisserais pas tomber Sam.
Sam : Merci.
Jack : C'est tout à fait normal.
Elle plongea son regard azur dans les yeux sombres de son Colonel. Sentant que la situation allait déraper, Carter repris la parole, en se dégageant à contre cœur de l'étreinte de Jack.
Sam : Avez-vous des nouvelles de Kelonia ?
Jack : J'ai justement un briefing à ce sujet.
Sam : Ne soyez pas en retard par ma faute.
Jack : Oh ! Vous savez pour une fois que j'ai une bonne excuse, j'en profite.
Sam : Allez-y sinon le Général ne vous le pardonnera pas.
Jack : Non mais vous voulez me virer d'ici ma parole ?!
Sam se mit à rire franchement de la mauvaise foi d'O'Neill.
Sam : Si ça ne tenait qu'à moi, je ne vous empêcherais pas de rester mais je crois le Général n'appréciera pas.
Jack : Vous avez raison !
Sam : J'ai toujours raison.
Jack : Ah bon ?
Sam : Oui, mon Colonel.
Jack : Excusez-moi, je me répète mais…ah bon ?
Sam (en souriant) : Statistiquement, je ne me suis trompée que 2 fois sur 10.
Jack : Tant que ça ?
Sam : Par rapport à vous mon Colonel, ma marge d'erreur est peu élevée.
Jack : Je me trompe si souvent que ça ?
Carter allait répondre lorsque Jack l'interrompit en agitant ses mains devant son visage.
Jack : Tout compte fait, je ne veux pas à le savoir. Bon, je vous tiens au courant de la suite des évènements.
Sam : Si vous me chercher, vous savez ou me trouver ! Je serais en train d'agoniser.
Jack Je vous ais déjà dit que l'ironie c'était mon domaine, Carter... (En levant les bras au Ciel)… Pitié, laissez-moi au moins une chance de me sentir supérieur à vous quelque part, pour une fois.
La jeune femme réprima un fou rire tout en regardant son supérieur sortir hors de l'infirmerie.
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Salle de briefing…
Le Dr Jackson bondit de sa chaise. Ses yeux océan éclataient de colère, seul la gigantesque main de son ami, sembla le calmer durant un très court laps de temps.
Jack : Asseyez-vous Daniel.
Daniel : Ne me dîtes pas que vous cautionner ce qu'ils disent ? Sam n'a jamais saboté ce projet et vous le savez autant que moi Jack.
Jack : J'en suis sûr. Calmez-vous.
Hammond : Connaissant le Major Carter, je suis certain que son action était justifiée.
Daniel (hurlant) : Mais elle l'est !!!!
Hammond : Dr Jackson, veuillez vous calmer. Je sais que l'état de Carter vous inquiète mais nous n'avons aucun moyen de la discréditer. Avez-vous assisté à la scène ?
Daniel : Là n'est pas la question, Sam n'aurait jamais pu faire une telle chose.
Hammond : Peut-être mais avez-vous été témoin de cette scène ?
Daniel : Non, je n'ai rien vu. J'étais en train de traduire un texte dans un temple hors de la ville à ce moment là.
Hammond : Alors vous comprendrez que les négociations doivent continuer.
Teal'c : Même au prix d'une vie, Général Hammond ?
Hammond : Le Président à insister pour que l'on obtienne du Naquadria. Il nous faut cet élément.
Jack : Elle est belle l'Amérique !
Hammond : Je vous en prie Colonel. Le Président veut que vous rétablissiez les relations diplomatiques. Et sachez que le cas du Major Carter m'afflige autant que vous, Messieurs.
Le Général lui tendit une enveloppe officielle. Le Colonel la détailla longuement, le regard rempli de colère.
Jack (contenant à peine sa rage) : Une lettre d'excuse du Président…Notre cher représentant nationale est toujours aussi stupide à ce que je vois !
Hammond : Surveillez votre langage Colonel. Ceci n'est pas une lettre d'excuse.
Jack : Qu'est-ce que c'est dans ce cas ?
Hammond : Cette lettre stipule simplement que nous n'avons rien à avoir dans le drame qui s'est produit dans ce laboratoire, ce qui est véridique d'ailleurs.
Daniel : Mais c'est complètement insensé.
Jack : On ne pourra pas leurs faire changer d'avis. Vous connaissez les politiques !
Daniel : Je ne laisserais pas un vulgaire bureaucrate décider de…
Jack : Laissez tomber Daniel.
Daniel : Je me dois de réagir. Cela va à l'encontre de mes principes moraux. Je…
Jack : La ferme Daniel !... (Résigné)…J'irais la porter.
Hammond : C'est ce que j'attendais de vous, Colonel. Rompez !
Une fois le Général sortit, Daniel bondit de son siége.
Daniel (furieux) : Comment avez-vous pu accepter ? Sam est votre amie et on doit l'aider.
Jack : Calmez-vous Dany Boy, j'ai une idée.
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Infirmerie…Niveau -26
La douleur était de plus en plus forte. Elle avait du mal à respirer.
Carter ferma les yeux. Apparemment, le sédatif que lui avait donné Janet faisait enfin effet.
Une douce lumière l'éclaira et la jeune femme se retrouva devant la Porte des Etoiles, une femme l'attendait sur la rampe d'accès.
Sam : Maman !?
Elle était aussi belle que dans ses souvenirs. Ses cheveux blonds tombaient en cascade sur ses frêles épaules, ses yeux bleus la regardaient tendrement, comme dans ses souvenirs d'enfances.
Elizabeth : Bonjour mon petit ange.
Sam se jeta littéralement dans les bras de sa mère.
Sam : Je dois halluciner. C'est ça ?
Elizabeth : Non, ma chérie. Je suis venu en messager.
Sam : En messager ?
Elizabeth : Tu es la seule à décider si tu es digne de rejoindre la Lumière.
Sam : Je ne comprends pas maman.
Elizabeth : Il t'a choisi afin de le rejoindre dans l'après vie. Là ou règne la Paix intérieur…
Sam : Qui ça " il " ?
Elizabeth : Dieu…
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Sur Kelonia…
O'Neill distingua de loin le Dr Jonas Quinn. Il fonça sur lui, la lettre à la main.
Le jeune scientifique était en grande conversation avec une des ses semblables. Lorsqu'il vit Jack, il la congédia et administra un de ses fameux sourires au militaire.
Jonas : Je ne pensais pas vous revoir, Colonel O'Neill.
Jack : Je suis venu pour vous donner ça.
Jonas : Une lettre d'excuse, je suppose ?
Jack (en grimaçant) : Vous supposez bien.
Jonas : Très bien, je la transmettrais à mes dirigeants.
Jonas tendit la main afin de prendre la lettre officielle mais O'Neill lui agrippa la main.
Jack : Vous savez que Carter n'est pas responsable ?
Jonas : De quoi parlez-vous ?
Jack : Elle n'a pas rien saboté du tout. Dîtes-moi la vérité Jonas. Vous étiez là, vous avez vu ce qui c'est passé.
Jonas : Je ne vous cache rien Jack. Et pourquoi gâcher les négociations pour une seule vie ?
Jack : Parce que chez moi, la vie d'un homme est importante surtout celle d'un innocent.
Jonas : Ecoutez, 3 scientifiques sont déjà morts, 2 agonisent. Cela ne sert à rien de chercher la vérité, vous ne trouverez que des ennuis.
Jack : Je ne veux pas que sa mémoire soit souillée par le mensonge. Carter est une femme exceptionnelle et droite. Je ne peux pas croire qu'elle est sabotée quoi que ce soit et vous le savez autant que moi.
Le jeune Kelonian était visiblement mal à l'aise par la discussion qu'il entretenait avec le vieux militaire.
Jonas : Je n'ai rien à vous dire à ce sujet.
Jack : Je m'en doutais.
Jonas : Je suis désolé pour le Major Carter mais la sécurité de mon pays est plus importante que tout.
Jack : La sécurité ??? Une bombe qui détruirait toutes vies en moins de 3 minutes, vous appelez ça de la sécurité.
Jonas (coupant cour à la discussion) : Je ferais parvenir cette lettre à mes supérieures mais cela m'étonnerais beaucoup qu'il veuille vous céder un échantillon de Naquadria.
Jack (en criant) : Mais j'en ai rien à foutre de votre Naquadria, tout ce que je veux, c'est la vérité… (O'Neill regarda Jonas droit dans les yeux)…Faites-là votre bombe, tuez votre planète, je m'en contrefiche.
O'Neill partit en laissant le jeune Kelonian dans ses pensées.
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Infirmerie…
Désormais le corps de Carter était entièrement bandé. La jeune femme avait perdu connaissance sous la douleur. Du sang imprégnait les bandes de tissus autour de son nez et des ses oreilles. Du sang perlait aussi au coin de ses yeux.
Cela progressait plus vite que ne l'avait pensé le Dr Frasier. Elle était complètement impuissante devant l'état de son amie, tout ce qu'elle pouvait faire c'était lui administrer de la morphine pour la soulager un peu.
Sam ouvrit les yeux.
Sam : Janet ?
Janet : Oui, c'est moi. Vous voulez quelque chose ?
Sam : Un verre d'eau.
Janet lui tendit un verre d'eau que Carter s'empressa de boire.
Sam : Combien de temps me reste-t-il ?
Janet : Je suis certaine que l'on trouvera un moyen. Nous avons prévenue votre père. Il ne devrait plus tarder.
Sam : Combien de temps, Janet ?
Janet (en baissant les yeux) : 3 heures tout au plus.
Sam : Merci pour tout Janet, merci d'avoir été là quand ça n'allait pas.
Janet (en larmes) : Ne parlez pas comme ça Sam. Vous allez vivre.
La jeune femme tendit sa main bandée vers le visage de son amie et lui caressa doucement la joue.
Sam : Je ne vous oublierais jamais. Merci d'avoir été ma meilleure amie. Dîtes à Cassie que je l'aimais.
La main retomba lourdement sur le drap. Un bruit strident venant des moniteurs fit comprendre à Frasier que Sam venait de perdre connaissance de nouveau. Mais cette fois, c'était plus grave, un coma sans fin avec la mort comme finalité.
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Salle d'embarquement…
Le Général Hammond accueillit l'équipe Sg-1 qui se composait exceptionnellement d'O'Neill, de Daniel et de Teal'c. Son visage reflétait son inquiétude.
Jack : Un problème mon Général ?
Hammond : Le Major Carter est tombé dans le coma.
Daniel : Jacob n'est toujours pas arrivé ?
Hammond : Pas encore, je le regrette.
Jack : Permettez-nous d'aller la voir.
Hammond : Accordé.
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Infirmerie…
Elizabeth : Il faut que tu déposes ton fardeau.
Sam : Facile à dire.
Elizabeth : Si tu veux pouvoir entrer dans la lumière, il te faudra être sûre de ton choix.
Sam : Comment le savoir ?
Le visage de sa mère se transforma en celui de Teal'c. Carter se retrouva assise sur une chaise proche de son lit. C'était surréel.
Sam n'arrivait pas à croire que la femme agonisante sur ce lit c'était elle.
Teal'c : Bonsoir Major Carter. Je vous suis venu vous dire que si vous mourrez, vous nous ferez cruellement défaut car le Monde perdra une guerrière exceptionnelle, une femme formidable et moi je perdrais ma meilleure amie.
Sur Chul'ak lorsqu'un grand guerrier meurt, nous entonnons des prières en sa faveur. Je le ferais en votre honneur Major. Que votre âme trouve la paix mon amie.
Sam : C'est gentil Teal'c.
Le Jaffa regarda vers la direction où était assise Sam. Il lui semblait avoir déceler une présence. Puis dépité, il sortit de l'infirmerie.
Carter se retrouva de nouveau devant la Porte des Etoiles.
Sam : Ce serait mieux que je m'en aille. J'ai l'impression que toute ma vie n'est qu'une succession d'échecs.
Elizabeth : Tu as tort, tu as accomplie des choses merveilleuses en l'espaces de ces quelques années. Aujourd'hui, tu as sauvé une planète entière.
Sam : Oh ! Oui ! La grande Samantha Carter, sauveuse des mondes en perdition. C'est tout moi ça. Mais j'en ai marre de porter ce poids sur mes épaules. J'en ai assez !
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Salle d'embarquement…
Jacob Carter/Selm'ac fut accueilli par une horde de soldats en faction.
Hammond : Excuse-nous de cet accueil Jacob mais devant les problèmes que rencontrent les Tok'Râ en ce moment nous devons être vigilant.
Jacob : Je comprends très bien Georges. Alors vous m'avez demandé de venir. Anise n'a rien voulu me dire. Pourquoi autant de mystères ?
Hammond s'avança vers son vieil ami et le pris par le bras.
Hammond : C'est à propos de Sam.
Jacob (paniqué) : Quoi ? Qu'est-ce qu'elle a ?
Hammond : Allons à l'infirmerie, le Dr Frasier t'expliquera bien mieux que moi.
Quelques minutes après…
Jack : Pouvez-vous la sauver ?
Jacob : Son état est déjà très avancé.
Jacob était vraisemblablement très ému par l'état de sa fille. Normale quand on voyait son enfant périr à petit feu sans pouvoir le sauver.
Il ne voulait pas ressentir de nouveau la déchirure de perdre quelqu'un qu'on aime. Le Ciel lui avait déjà pris sa femme, il ne fallait pas que cela ce reproduise avec sa fille.
Hammond : Il n'y aucun moyen ?
Jacob : A part le gant goaul'd, je ne vois pas. Et même si j'arrive à la sauver, elle perdra ses facultés mentales et je sais que Sam ne voudrait pas vivre ainsi.
Daniel : Et le sarcophage ?
Jacob baissa la tête pour laisser place à son symbiote Tok'Râ.
Selma'C : Comme vous le savez, les Tok'Râ ne se servent pas de sarcophages. Nous n'en avons pas en notre possession.
Jack : On a qu'a trouver un Goaul'd dans les parages et lui voler sa source de jouvence !
Daniel : Et après Jack ? Un sarcophage ne passe pas inaperçu.
Teal'c : Daniel Jackson à raison, O'Neill. Les sarcophages Goaul'ds sont aussi très dense, ils pèsent plus de 500 kg.
Jack (déterminé) : On trouvera des anneaux à proximités.
Jacob Carter s'avança vers Jack et déposa doucement sa main sur son épaule.
Jacob : Vous êtes bien optimiste Jack. Je crois qu'il faudra accepter l'idée qu'elle s'en aille.
Jack : Jamais !
Il sortit en colère de l'infirmerie. Comment pouvait-il se résigner à perdre la seule femme qu'il n'avait jamais aimée ?
Personne ne le savait, mais c'était grâce à elle que le grand Jack O'Neill était encore en vie maintenant. Aujourd'hui, c'était à lui de la sauver et il allait tout mettre en œuvre pour ça.
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Infirmerie…
Jacob : Ma chérie…
Sam : Papa !
Jacob était seul dans l'infirmerie, il avait la tête penchée sur le lit de sa fille et lui serrait doucement le semblant de main qu'il lui restait.
Jacob : J'espère que tu ne souffres pas trop.
Sam : Ca ne risques pas avec tout ce que Janet m'administre.
Jacob : Daniel m'a raconté ce qui c'est passé sur cette planète et je suis sûr que tu n'as rien saboté… (Il sourit)…Je te reconnais bien là, toujours à vouloir sauver la veuf et l'orphelin. C'est tout toi Sammie.
Je suis désolé mais je ne peux pas te sauver. Le gant Goaul'd t'aiderais mais tu perdrais toutes tes facultés et je sais que tu ne supporterais pas ça.
Sam : Tu as raison Papa.
Jacob (en larmes) : Excuse-moi de ne pas pouvoir t'aider. Je n'ai pas été un bon père durant toute ces années et cela se confirme aujourd'hui. Le jour où tu as le plus besoin de moi, je ne peux rien faire. Pardonnes-moi Samantha.
Sam : Tu n'as rien à te reprocher papa.
Jacob : Je veux que tu saches que j'ai toujours été très fière de toi. Je t'aime mon ange. Je t'aime…
Il baissa la tête, Selm'ac prit parole.
Selma'C : Major Carter, je tenais à vous faire mes adieux. Je dois dire que vous nous avez été d'une grande aide en mission. Et c'est avec la plus grande peine qu'au nom du peuple Tok'Râ, je vous dit au revoir.
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Jack : Mon Général ?
O'Neill jeta un regard vers son supérieur. Il était en grande discussion avec un jeune homme. Jack ne le reconnut pas tout de suite mais lorsque ce dernier se retourna, il grimaça.
Jack (mécontent) : Qu'est-ce qu'il fait ici mon Général ?
Hammond : Gardez votre sang froid Colonel. Jonas nous a apporté ceci. Il risque gros en faisant cela.
Jonas se retourna et tendit une lourde boîte métallique à O'Neill, qui resta bouche bée devant ce qu'il avait dans les mains.
Jack : Pourquoi avoir fait ça ?
Jonas : Parce que cela me dégoûtait qu'un innocent soit accusé à tort. Lorsque j'ai dit ce qui c'était réellement passé à mes dirigeants, ils m'ont menacé de me tuer si je disais la vérité. Excusez-moi Colonel, le Major Carter a agi en héroïne.
Elle nous a sauvé. Sans elle Kelonia serait réduite en cendres. J'ai honte…
Dans cette boîte, j'ai mis tout le Naquadria que j'ai pu subtiliser. Kelonia ne possède plus aucun atome de ce métal désormais.
Jack : Carter va être heureuse.
Jonas : Comment va-t-elle ?
Jack : Elle agonise lentement.
Jonas : Je suis désolé.
Jack : Pas autant que moi.
Il déposa l'énorme boite métallique sur une table à proximité et s'en alla.
Jack : Au fait, merci Jonas.
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Infirmerie…
Daniel : Jonas à rapporter tout le Naquadria de Kelonia. Je savais que ça vous ferait plaisir de le savoir.
Sam : C'est extraordinaire Daniel…Vous imaginer tout ce qu'on pourrait faire avec ?
Daniel : Je ne savais pas que ça serait si dur. Vous me manquez déjà Sam. Vous m'avez fait voir que les militaires n'étaient pas tous des abrutis sans cœur. Vous m'avez changé Sam. Vous rencontrer fut la plus belle chose qu'il me soit arrivé dans ma vie.
Le jeune homme retira de sa poche une petite statuette en bois. Elle était à l'effigie de la Déesse Maya Ampata, qui portait entre ses mains une balance. La balance de la vérité.
Daniel : Les Mayas croyaient que la Déesse Ampata les accompagnerait au-delà de la mort, en les protégeant des mauvais esprits et des démons. Je vous l'offre Sam.
En entrant dans ce projet, je ne pensais pas trouver une amie, que dis-je une sœur.
Je vous aimes Sam…je vous aimes… (Ému)…J'aurais dû vous le dire plus tôt Sam mais en fait je croyais que vous le saviez déjà.
Carter regardait cette scène émouvante, appuyé sur un lit voisin. Voir son ami se livrer ainsi, lui qui était de nature pudique et réservé. Elle ne pu empêcher quelques larmes de couler.
Elizabeth : Tes proches te le disent, tu as illuminé leurs vies.
Sam se retourna, comme par magie, elle se trouvait de nouveau devant la Porte des Etoiles.
Sam : C'est si dur de faire un choix.
Elizabeth : Je sais.
Sam : Qu'y a -t-il dans la lumière ?
Elizabeth : L'Amour, la paix, le bonheur. Plus de souffrances, plus de regrets.
Sam : Des regrets ?
Elizabeth : Ils font partis de ton fardeau. Libère-toi de ce poids et laisse ton âme s'envoler vers la Sérénité.
Sam : Je ne peux pas maman. Par ma faute, toutes les personnes que j'ai aimées sont mortes. D'abord toi…
Elizabeth : Tu n'avais rien à voir avec ma mort, ma chérie.
Sam : Et tous les hommes que j'ai aimé finissent d'horribles façons.
Elizabeth : Tel était leur destin mon enfant. C'était écrit bien avant que ça n'arrive.
Sam prit place sur la rampe. Elle soupira en s'asseyant.
Sam : J'ai l'impression que ma vie n'a été que du vent.
Elizabeth : Je vois que tu n'as pas perdu ton pessimisme. Tu as accomplie de grandes choses, tu as sauvé des milliards de vies, tu à changer la vie de nombreuses personnes, tu as aidé ce qui en avait besoin mais toi ? Pourquoi refuse-tu l'aide que l'on te propose ?
Sam : Mais…
Elizabeth : L'orgueil est un vil défaut. Ouvre ton âme et laisse ton cœur décider.
Sam : Je ne demande que ça !
Elizabeth : Ferme les yeux et regarde en toi.
Le visage de sa mère se transforma en celui de Jack.
Jack : Salut Carter ! Encore en train de dormir ???
Il baissa la tête en soupirant.
Jack : Je ne sais pas si vous m'entendez mais je voudrais vous dire que vous avez bouleversé ma vie, vous m'avez rendu plus attentif aux autres, plus ouvert. Vous m'avez permis d'affirmer plus souvent l'homme qui était en moi et de laisser le militaire au placard.
Et je ne vous laisserais pas partir sans vous avoir dit que je vous aime Carter.
Ma vie n'aura plus aucun sens sans vous. Battez-vous bon sang !
Vous êtes une combattante, une femme unique et je remercie Dieu de m'avoir fait connaître une personne tel que vous. Je n'étais qu'un homme plein d'amertume, qui en voulait au monde entier avant de vous rencontrer Carter. Merci de m'avoir changé…
Il se leva de son siége, les larmes aux yeux. Sam le regardait tendrement, elle tourna son visage vers sa mère.
Sam : Je veux rester.
Elizabeth s'avança vers elle, une lumière surréelle l'entourait.
Elizabeth : Je savais que tu allais faire ce choix. Ton heure n'est pas encore venue mon enfant.
Sam : Pourquoi m'avoir demandé de choisir dans ce cas ?
Elizabeth : Afin de t'ouvrir les yeux, ma chérie. Tu as de nouvelles priorités à présent.
Sam : Merci maman.
Elizabeth : Je t'aime Samantha.
Sam : Je t'aime maman.
Au moment où O'Neill allait traverser la porte de l'infirmerie, il entendit une voix murmurer son nom. C'était Carter ! Il se précipita à son chevet.
Sam : Mon Colonel ?
Jack : Ne faites pas d'effort Carter.
Sam : Mon Colonel...
Le militaire n'eut même pas le temps de répondre car une horde d'infirmier accompagné de Janet envahirent bientôt l'infirmerie.
Janet : Depuis combien de temps était-elle consciente ?
Jack : Depuis quelques minutes seulement.
Il s'inquiéta du visage surpris qu'affichait le Doc'.
Jack : Un problème ?
Un sourire éclaira son visage fatigué.
Janet : Son état s'est amélioré Colonel.
Jack : Comment est-ce possible ?
Janet : Je n'en sais rien mais elle guérie. C'est dément. Je vais aller prévenir le Général Hammond.
Jack se pencha doucement sur le lit de Carter. Les yeux saphir de la jeune femme le fixaient.
Jack : Vous avez entendu ce qu'à dit le Doc'. Il faut vous reposer. Je savais que vous y arriveriez Carter. Vous êtes une battante !
Il allait partir quand la main bandée de Sam le retint.
Sam : Je vous aime, mon Colonel.
O'Neill parut surpris de cet aveu. Il regarda la jeune la femme tendrement avant de sourire.
Jack : Idem ici Carter…
FIN… ?
Merci d'avoir lu ma fic jusqu'au bout. Et puis si vous voulez une suite, y a qu'à demander !!!!
Sujet: Zenith - Sheyrazade 
Dim 12 Sep - 0:48
