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 BERETTA GIRL’S DANCE - Fly

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Scilia
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Scilia


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MessageSujet: BERETTA GIRL’S DANCE - Fly   BERETTA GIRL’S DANCE - Fly Icon_minitimeMar 27 Déc - 23:52

BERETTA GIRL’S DANCE


Fly



***



Bunker,
fin de matinée



- Non !
- Mais… ?!!
- Ce n’est même pas la peine d’y penser Simon.
- Je n’ai rien dit pour une fois moi !
- Je le vois dans tes yeux… Et à vous deux aussi les gars ! s’exclama la garde du corps en regardant Largo et Kerensky, qui assis bien sagement l’un à côté de l’autre, ne disaient rien effectivement mais où, dans leurs yeux, dansait une étincelle d’envie. Et je suis même persuadée que c’est toi l’instigateur de ce projet, n’est-ce pas Simon…
- Non, c’est Kerensky, affirma l’ex voleur.
- Mais Simon a proposé ta candidature spontanée pour le rôle, argumenta alors Kerensky pour sa défense.
- Heu, j’y ai pensé c’est tout. Et je n’ai pas dit qu’elle serait parfaite pour le rôle, bafouilla-t-il quelque peu. Il nous faudrait une jeune femme sexy, souple, très féminine, attirante…
Joy tourna très lentement la tête vers Simon et l’incendia d’un regard noir.
- Et je vais me taire là, je crois…
- Oui, dit-elle en se retenant de lui mettre son poing dans la figure (depuis déjà quelques minutes…).
- Loin de moi l’idée agréable, je dirais, de te voir te déhancher en petite tenue chère Joy, commença Kerensky de sa voix grave et posée, mais il nous faut quelqu’un en qui nous ayons entièrement confiance à l’intérieur et qui soit au courant pour la Commission. Et surtout, une femme pour pouvoir approcher ce fameux dirigeant de très près et qui soit aussi prête à prendre certains risques et qui sache maîtriser la situation.
- Tu veux un agent de planque en gros…
- Oui. Et une jolie femme de plus, finit-il essayant de rattraper les paroles malheureuses de Simon.
- Je le ferais, si vous insistez.
- Tu n’es pas obligée tu sais. On peut toujours essayer de trouver la perle rare, avec les milliers de relations féminines que Simon a… finit par lâcher négligemment l’agent russe.
- Je le ferais, pour vous prouver que je ne me dégonfle pas et que je sais maîtriser la situation.
- Même en tenue de danseuse du ventre ? demanda le chef de la sécurité dans un sourire entendu.
- Simon, un mot de plus et je t’étrangle de mes propres mains, compris ? dit-elle dans un souffle.
Simon se tourna vers Kerensky :
- Elle n’est pas joueuse décidément !
- Mais si au contraire… lâcha le russe.


***



Bunker,
peu de temps avant…



- Alors, c’est donc cela que tu me cachais ! dit Kerensky à la photo de l’homme qui s’affichait sur son portable. A ce moment, il s’avoua intérieurement qu’il était très fier de lui.
- Encore un traître démasqué par le grand et tenace Kerensky...
Rien ne lui échappait : ses yeux étaient partout en même temps… Il se leva précipitamment et le russe sortit du bunker en courant, le sourire aux lèvres, ce qui effraya Sullivan, qui le croisa dans le couloir juste avant d’entrer chez Largo.


Penthouse


L’ex agent du KGB frappa et entra.
- J’ai trouvé.
- Quoi ? demanda Simon, assit sur le bureau de son meilleur ami, feuilletant le dernier magazine féminin où Largo posait (encore !) en couverture et où, comme d’habitude, on ne mentionnait pas à l’intérieur, les capacités impressionnantes de son chef de la sécurité.
- L’ami de notre cher Cardignac. Kenos Luther. Il font parti du même club.
- Un club de squash peut-être ? demanda une nouvelle fois Simon en jetant le magazine sur la pile, la faisant s’écrouler au sol.
Le jeune PDG, alors affalé dans son énorme fauteuil, qui paraissait trop grand pour lui, regarda la pile tomber et lança un regard à Simon pour lui dire : « Comme si j’y pouvais quelque chose moi, au fait que j’apparaisse si souvent en couverture et pas toi ? ».
- Non, le même club, la même Commission, c’est plus clair là ? dit le russe sur un ton méprisant tout en feuilletant rapidement un magazine tombé à terre. Par chance, c’en était un sur l’informatique. Je peux avoir celui-là à Noël ? demanda-t-il à son patron en montrant la photo d’un scanner rétinien à infrarouge nouvellement sorti.
- Combien ? demanda Largo sur un ton purement informatif.
- Pas si cher… 90 000 dollars.
- Tu rêves !
- On peut toujours essayer…
- Alors le type de la commission, tu sais quoi au juste sur lui ? demanda le jeune héritier en se redressant sur son siège.
- C’est un sûrement un boss très important car même Cardignac fait attention avec lui. Il agit comme sur du velours, comme son imbécile de chat (désolé mais c pas ma passion les chats) lors de leurs entretiens.
- Comment le sais-tu ? demanda Simon.
- S’il y a le moindre système informatique dans le coin, j’y suis aussi.
- J’avais oublié que tu n’étais pas humain… Le russe fit fi de cette remarque et continua.
- J’ai remarqué le manège entre eux deux et je pense que ce type est très certainement en rapport direct avec la Maison Mère.
- Et comment on fait pour l’attraper ?
- Avec du miel…
- Hein ?
- Avec son point faible évidemment… commença le russe comme si c’était évident.
- Et lequel est-ce ? demanda le jeune PDG.
- Les clubs de strip-tease !
- Je dirais que ce n’est pas un point faible, mais une marque de goût ! Enchaîna l’ex voleur.
- Oui et c’est un moyen pour l’approcher.
- On engage une strip-teaseuse et le tour est joué !
- Oui mais il y aura un risque pour elle. Je ne veux pas que cette fille qui n’aurait rien à voir avec la Commission prenne des risques importants… Et pourquoi donc nous aiderait-elle ?
- Pour tes beaux yeux Largo, ricana l’ex voleur.
- Et si on prenait une professionnelle ?
- Professionnelle du strip-tease d’accord, observa Simon, que ceux qui veulent faire le casting lèvent le doigt…
- Simon, c’est d’une professionnelle de ce genre de mission dont je parlais, pas de la danse du ventre !
- Ah. Je ne vois pas beaucoup de filles dans ce cas…
- Et moi je vois quelqu’un précisément, dit Kerensky presque trop calmement, reste à savoir si elle sera d’accord…
- Qui ? demanda le suisse.
- Tu veux parler d’une professionnelle de la sécurité non ? demanda Largo sachant très bien de qui il voulait parler. Il voulait juste que le russe confirme sa pensée.
- Oui.
- Mais qui ? demanda encore le voleur irrité d’être hors de la discussion.
- A ton humble avis Simon… dit Kerensky avec son air posé. Quelqu’un que nous connaissons et tout à fait en rapport avec le job.
- J’aurais bien aimé voir Miss CIA en strip-teaseuse… hm… elle doit être sexy dans un string à paillettes et attendez là, c’est de Joy dont vous parlez depuis tout à l’heure ? C’est ça hein ?
- Oui.
- Ouh la ! Je plains déjà celui qui va lui annoncer cela, il est bon pour une sévère volée de bois vert !


Joy entra à ce moment de la discussion, un dossier sous le bras. Ils la regardaient, avec tous les trois, un air complice et envieux sur le visage. Elle ferma la porte du Penthouse, avança de quelques pas vers les trois hommes et demanda :
- Largo, j’ai des papiers à te faire signer… mais quoi ?


Bunker,
fin de matinée



- Le plan est relativement simple, exposa Kerensky, Joy se fait embaucher en tant que strip-teaseuse...
- … je fais mon possible pour me faire remarquer par Kenos… continua la concernée.
- … et on essaye de le faire parler, fini Largo.
- Nous devrons avoir le moins de contact possible, rajouta le russe, sinon Joy se fera remarquer. Je pense que ce Kenos doit avoir des yeux partout ! On va dire une communication tous les deux jours pour commencer, bien que je pense qu’une semaine nous suffira pour le coincer. Joy, je t’ai donné un émetteur, ne t’en sépare surtout pas !
- Ça marche, dit Joy. Je vous laisse, je crois que j’ai deux ou trois courses à faire avant de changer de métier.


Joy partit donc peu de temps après la fameuse discussion. Elle devait acheter sa « tenue de scène » mission pour laquelle Simon avait lourdement insisté pour le faire avec elle. Le ton de la jeune femme avait été catégorique. Les trois garçons restèrent un long moment interdits de la réponse de la garde du corps. Jamais ils ne l’avaient vraiment imaginée sous un autre jour que le garde du corps de Largo, l’ex agent de la CIA, inabordable du point de vue vie personnelle, froid et distant. Alors y penser en tant que femme sensuelle et sexy se déhanchant en tenue légère… Quoique la dernière fois Largo l’avait vu se changer dans la voiture, pour se rendre en vitesse à une réception et il n’avait pu décoller son regard du corps de la jeune femme pendant un bon moment. Elle avait du le rappeler à l’ordre pour qu’il se réveille et regarde la route.


En rentrant chez elle, Joy se changea rapidement pour passer les vêtements qu’elle venait d’acheter et elle enfourna sa tenue de scène, en même temps que son arme, dans son petit sac qu’elle emmènerait au club avec elle. Dans le hall du groupe en revenant, elle croisa Cardignac qui ne la reconnut pas aussitôt ; elle eu le temps d’entendre de sa part :
- Ce Largo Winch, il ne s’en fait pas. Il fait même venir des co-girls au groupe. Et après qu’il me dise qu’il ne peut pas tout gérer en même temps, c’est sûr !


Quand elle arriva au bunker dans sa tenue provocante, Simon siffla et dit :
- Si on m’avait dit que grâce à la commission, je te verrais habillée comme ça, j’aurais moi même engagé un tueur de la commission pour liquider Largo !
- Simon, tu te crois drôle peut-être ? J’en ai eu assez avec Cardignac… qui ne m’a même pas reconnue au passage…
- Tu l’as vu ? demanda le PDG sans réellement paraître inquiet.
- Oui et tu en as pris pour ton grade Largo !
- J’imagine, l’héritier frivole et qui dit après lors des conseils qu’il ne peut pas tout gérer en même temps ?
- Exactement ! Bon, les gars, je vous laisse. Largo tu as ma lettre de démission sur ton bureau. Kerensky j’ai ton joujou suiveur dans mon sac. Salut, je vais me faire embaucher ailleurs.
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Scilia
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MessageSujet: Re: BERETTA GIRL’S DANCE - Fly   BERETTA GIRL’S DANCE - Fly Icon_minitimeMar 27 Déc - 23:53

Elle sortit. Elle avait le pas ferme alors qu’à l’intérieur, elle tremblait comme une feuille. Pas que la mission lui fasse peur, mais danser dans une boîte de strip-tease… Elle qui ne s’était jamais considérée comme une femme pouvant être sexy. Son père lui avait aussi fait souvent comprendre lors de ses fréquents entraînements de pré-espion. Largo la rattrapa dans le couloir.
- Joy !
- Largo ?
- Si tu as le moindre problème, pense à toi d’abord, pas à la mission, ok ? Tu es plus importante que n’importe quel empire financier. Même le groupe W, ok ?
- Même le groupe W ! Dans d’autres circonstances, j’aurais pris ça pour une déclaration… Je ne vais pas mourir Largo, enfin j’espère pas dans cette tenue ! Alors, sois tranquille, je saurais faire…
- Je voulais juste que tu saches que je...
- Que tu quoi ? demanda-t-elle tout en essayant d’empêcher son cœur de sauter hors de sa poitrine.
- Fais attention, voilà tout. J’ai confiance en toi, tu le sais...
- Ah. Merci, dit-elle en s’en allant, une drôle d’impression dans la tête. De la déception, comme si elle s’attendait à ce qu’il lui dise (ou avoue) quelque chose et en même temps de la fierté. La partie masculine de l’Intel Unit verrait qu’elle pouvait se montrer sous un jour différent, qu’elle était une vraie femme sous ses vêtements de garde du corps. Et qu’elle y arriverait très bien !


Bunker,
tard dans la soirée



Joy était partit depuis quelques heures déjà. Simon avait lui aussi quitté les lieux, argumentant un rendez-vous d’une importance capitale pour le bon déroulement de la suite que ses deux amis qualifièrent de rendez-vous à caractère féminin. Largo gesticulait sur sa chaise devant Kerensky qui s’affairait en face ou plutôt, au dessus de lui.
- Aille mais ça fait mal ! Hurla encore une fois le jeune héritier, lassé.
- Si tu arrêtais de bouger aussi ! Ma tâche serait plus facile…
- Tu es obligé de me tirer les cheveux ainsi ?
- Oui, si tu veux que cette perruque reste bien collée et que cela fasse plus vrai… Tiens met ça aussi, dit-il en lui tendant une boîte contenant une moustache de la même couleur.
- J’ai toujours voulu savoir ce que cela faisait d’être moustachu, dit-il comme un gamin en train de se déguiser pour aller à une boum.
- Tu m’en vois ravi. Ainsi ton rêve sera réalisé…
- Tu crois que ça va marcher, qu’on ne va pas me connaître ou que Joy ne va pas me reconnaître ? Elle me connaît très bien tu sais…
- Oui, j’en suis persuadé. On fera un test plus tard avec Sullivan si tu veux…

Simon rentra de son rendez-vous et se rendit au bunker peu de temps après cette discussion. Largo était toujours grimé. L’ex voleur demanda à l’agent russe :
- Tu n’aurais pas vu Largo dans les parages par hasard ?
- Non.
- Il doit ruminer dans un coin le fait d’avoir laissé sa chérie partir… Tu ne nous présentes pas ?
- A qui veux-tu que je te… Ah. Si. Je te présente un de mes informateurs. Il est ici de passage.
Kerensky se tourna vers son « informateur » et dit fièrement :
- Plus besoin de test, ça marche.
- Oui ça marche, confirma Largo, un sourire aux lèvres, tu sais dans quoi te convertir quand tu seras grand Giorgi...
- Largo ?! Articula Simon.
- Oui, c’est bien moi.
- Hm… après tout le noir ne te va pas si mal…
- Mais cette perruque est une torture pour mon crâne.
- Tu ne devras la garder que quelques heures de toutes manières, dit le russe.
- Pourquoi cette perruque ? Non, ne me dis rien, tu vas aller dans le club de strip-tease ce soir pour voir Joy danser ! On avait pourtant bien dit aucun contact ! Je t’accompagne aussi alors mon pote !
- Simon, personne ne vient avec moi. Je ne vais pas aller regarder Joy danser, mais juste être là pour elle, si il y a du grabuge…
- C’est ça et moi je suis la reine d’Angleterre…
Kerensky prit autoritairement la parole :
- Largo tu peux enlever ta perruque, je te la remettrais avant que tu ne partes et la reine d’Angleterre, elle vient avec moi, il faut que je te montre ce que nous avons élaboré comme plan de secours avec Largo…
- C’est pas juste, ce sont toujours les mêmes qui s’amusent à la fin… bougonna Simon.
- Et oui, la vie est définitivement injuste, dit l’ex agent de l’Est, une sorte de mépris dans la voix.


Dans le club


Joy se fit engager un peu trop rapidement à son goût, mais son passé, inventé de toutes pièces, d’employée harcelée par son patron, cherchant désespérément de quoi survivre, plut au directeur du club et il la prit aussitôt sans essais. Le patron la jugea froidement sur son physique, comme un cheval de foire, émettant des commentaires purement subjectifs :
- Tu n’es pas à proprement parler belle, mais tu as quelque chose c’est vrai… et ces muscles ne font pas vraiment féminin… Et cette démarche, sois plus aguicheuse, c’est pour cela que je te paierais !


Dans la soirée un homme plutôt grand, élégant, raffiné, ses cheveux noirs accentuant un regard sombre, voir totalement obscur, entra. Il s’assit à une table proche de la scène et commanda un cocktail sans alcool.


Sur scène


C’était maintenant à son tour. Sur son front perlait des gouttelettes de sueur. Avant qu’elle entre, le présentateur vint sur scène et beugla dans son micro, cherchant à exciter la salle :
- Et voici pour vous la magnifique mais dangereuse « Beretta girl ». Elle travaillait dans la police (inventa-t-il) avant, alors les gros calibres, elle a l’habitude d’en manier ! Et si vous voulez qu’elle vous mette les menottes, elle pourra le faire aussi, mais attention à ce qu’elle pourrait vous infliger comme sévices ensuite ! Elle s’occupera de votre corps, mais attention messieurs, elle sera armée et dangereuse…



Coulisses du club


Depuis un bon moment déjà, elle observait la salle depuis les coulisses et c’est ainsi qu’elle remarqua Kenos arriver avec deux de ses gorilles à lui. Mais elle ne remarqua pas un seul instant l’homme qui s’assit au premier rang. Elle ne remarqua pas non plus ses mains immenses et ses yeux qui n’allaient faire que la fixer, comme la plupart des hommes présents dans la salle.

Sur scène


Elle respira une dernière fois, puis elle entra en scène. Elle portait un pantalon de cuir noir qui la moulait honteusement, faisant ressortir ses formes fines mais musclées, d’où y pendait un énorme flingue en plastique dur (du genre Lara Croft). Pour le haut, elle portait une veste de la même matière, moulante elle aussi, ouverte sur la moitié, montrant à la vue de tous, le début d’une vertigineuse descente sur une poitrine bombée et ferme, au grand plaisir des mâles dans la salle qui ne se privaient pas de lui dire à quel point elle était superbe. Même l’homme au premier rang était subjugué par la sensualité que dégageait la danseuse. Joy commença à enlever sa veste, ce qui immédiatement parut faire beaucoup d’effets à la plupart des mâles présents, qui commençaient à avoir très chaud soudain, hurlant à la jeune femme de tout enlever carrément. Un homme se redressa dans son siège, visiblement mal à l’aise, comme si il n’avait pas le droit d’être présent dans la salle et de regarder la « Beretta girl » se mouvoir tout en sensualité. Kenos s’épongeait le front de temps en temps, ce qui dégoûta la jeune femme sans qu’elle ne laisse rien paraître. L’homme aux mains immenses, assis au premier rang, l’appela à venir près de lui. C’est alors qu’elle s’approcha lentement et toujours sensuellement de lui. Elle avait vu faire cela dans un téléfilm débile racontant l’histoire d’une strip-teaseuse dansant pour avoir de l’argent, pour ensuite obtenir la garde de son fils. Tout en lui glissant un billet dans son pantalon, frôlant pendant quelques secondes la peau douce et chaude, l’homme aux yeux sombres lui murmura :
- Vous êtes magnifique…
- Merci.
- J’aimerais beaucoup vous voir après votre show…
- Je ne pense pas que cela soit possible…
- Oh je pense que la direction s’en accommodera très bien…
A ce moment, plusieurs hommes habillés élégament, sûrement d’autres contacts de Luther Kenos, entrèrent dans la salle et se dirigèrent vers la table de Kenos. Le show allait commencer sérieusement. La mission avait démarré.
- Heu… Je… on verra… répondit-elle alors distante, tout en observant les contacts de Kenos s’asseoir la table avec leurs propres armoires à glace debout derrière eux.


Maintenant elle n’avait plus le choix, sa veste avait déjà valsé et elle ne se trouvait plus qu’en soutien gorge gris brillant. Elle devait enlever soit son soutien gorge soit le bas maintenant, surtout qu’elle ne portait pas grand chose sous son pantalon... Cela la rendait malade ! Et dire qu’elle faisait cela pour Largo alors qu’il ne la voyait même pas ! Au moment où elle dégrafait lentement et avec précaution son pantalon, un serveur du bar renversa maladroitement un verre sur une cliente accoudée au bar qui, cette dernière, hurla :
- Mais c’est pas vrai ! Faites attention ! Vous savez qui a dessiné cette robe au moins ? non j’imagine, c’est Yves Saint Laurent de Paris ! Vous savez combien elle m’a coûtée ?
- Je vous prie de bien vouloir m’excuser, dit le serveur penaud.
- Vous êtes un incapable !

Le patron du club arriva à ce moment pour calmer la situation mais la femme continuait de hurler et cela dura un bon moment. D’autres hommes se levèrent à leur tour et cela fit diversion assez longtemps pour que Joy en profita pour filer discrètement de la scène ! Elle devait une fière chandelle au serveur, pensa-t-elle une fois dans les coulisses.


En regardant à nouveau la salle depuis les coulisses, elle aperçut Kenos qui recevait encore d’autres amis à lui, sûrement d’autres membres de cette chère Commission. Ils étaient toujours tous assis à une table proche de l’homme qui l’avait invité pendant qu’elle était sur scène. Rhabillée, elle se dirigea vers l’homme :
- Ça tient toujours ce verre ? demanda-t-elle d’une voix féline.
- Oui, évidemment ! répondit l’homme, qui faillit tomber de sa chaise, surpris par l’allure torride de la jeune femme.
Elle portait une robe au décolleté affriolent et sexy, bleue nuit, très courte et avec une fente qui allait se perdre sur sa hanche droite. Il repensa que si il en avait vu plus comme ça autour de lui, cela fait bien longtemps qu’il se serait casé et qu’il aurait été fidèle… car il appréciait les jolies femmes certes, mais surtout celles qui avaient du caractère, comme semblait le démontrer la danseuse de charme en face de lui, même s’il n’avait pas eu déjà l’occasion de souvent discuter avec elle. Il aimait ces femmes entière et non fausse comme la plupart de ces filles qu’il ramenait chez lui pour la nuit ou pour la semaine parfois quand elles étaient chanceuses et qu’il ne les oubliait pas entre deux réunions.


L’homme aux cheveux noir appela un serveur. Ce fut le serveur maladroit qui arriva et soudain, Joy remarqua ses épaules développées sous son tee-shirt noir moulant, comme son pantalon de cuir. Et, sous son bandeau de pirate, de longues mèches brunes et bouclées semblaient apparaître. « Comme un air de déjà vu quelque part… » pensa-t-elle.
- Excusez-moi mais, je vous connais ? demanda Joy au serveur.
- Heu… Non, je viens de commencer.
- J’ai vu cela tout à l’heure…
- Désolé pour votre show…
- Ce n’est pas grave. « Cette voix, je la connais » pensa-t-elle à nouveau.
- Vous aurez d’autres occasions de danser…
- Oui, articula-t-elle difficilement en repensant au fait qu’elle devrait encore danser et finir en petite tenue, ce qui ne l’enchantait guère à vrai dire. Elle se retourna vers l’homme qui l’avait invité :
- Je prendrais un cocktail sans alcool et monsieur prendra ?
- La même chose.
- Très bien, dit le serveur en partant.
Il y eut un silence puis l’homme aux mains immenses demanda :
- Vous travaillez depuis longtemps ici ?
- Non, je commence. Et quel fiasco pour ma première fois !
- Mais non, vous paressiez faire cela plus naturellement que d’autres filles ! Que faisiez-vous avant ?
- Moi, oh un boulot de… secrétaire particulière.
- Ah et qu’est ce que sous entend le mot particulière ?
- Que j’ai eu besoin de quitter mon boulot. Vite.
- Il voulait de vous plus que vos services de secrétariat ?
- Non, c’est plutôt le contraire mais bon, parlons de vous plutôt, dit-elle toujours en épiant la conversation et les mouvements qui se faisaient à la table de Kenos juste derrière eux.
Le serveur apporta les cocktails. Joy le regarda jusqu’à ce qu’il s’en aille.
- Ce serveur vous intrigue non ?
- J’ai l’impression de le connaître mais je dois me faire des idées, je ne fréquente pas de bar comme celui-ci d’habitude…
- Et pourtant vous êtes danseuse du ventre !
- C’est une de mes passions !
- L’autre, c’était ce qui vous a fait quitter votre ancien job ?
- En quelques sortes oui.


Kenos sortit du club avec sa bande et Joy, ayant avalé la moitié son cocktail, mit fin à la conversation. Elle devait appeler Largo pour lui raconter ce début de soirée en tant que strip-teaseuse et Kerensky pour qu’il fasse des recherches sur ce serveur. De plus elle avait pu entendre des bribes de conversation, cela aiguillerait sûrement le russe dans ses recherches.
- Bon, je vais vous laisser, je dois rentrer…
- Vous ne danserez pas à nouveau ce soir ? J’aurais tant aimé vous admirer encore…
- Non, demain sûrement ! J’aurais peut-être la chance de faire une danse entière ! S’exclama-t-elle en essayant de se convaincre et partant de la table.
- Non, ne partez pas. Et si je vous proposais, je ne sais pas, 200 dollars pour une nuit avec vous ?
Joy lui attrapa son verre et lui balança à la figure :
- Je suis danseuse pas une vulgaire prostituée ! lança la jeune femme pourtant très calmement, avant de retourner en coulisses.
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MessageSujet: Re: BERETTA GIRL’S DANCE - Fly   BERETTA GIRL’S DANCE - Fly Icon_minitimeMar 27 Déc - 23:55

Coulisses du club


Le patron du bar l’attrapa fermement par la bras :
- Eh ma jolie, pourrais-tu me dire pourquoi as-tu fait cela ? Ce type est plein aux as et semble t’apprécier, alors tu vas gentiment aller lui faire tes excuses…
- Non.
- Pourquoi ?
- Il voulait louer mes services personnels contre une rémunération importante. J’ai dit que je danserais, pas que je devrais faire plus avec les clients…
- Oui mais tu vas aller le voir immédiatement pour t’excuser. Et tu vas accepter sa proposition, compris, sinon t’es viré. Il y a des chambres au dessus du bar, tu iras là avec lui et tu as intérêt à ce qu’il soit content de ta prestation. Ce n’est pas toi qui m’a dit que tu devais absolument bosser ?
- Si.

Joy devait maintenant choisir, garder son job et passer une nuit avec ce type ou partir en mettant toute la mission par terre. Elle choisit. Avant de rejoindre l’homme, elle attrapa son sac et surtout ce que Kerensky lui avait donné discrètement avant de partir, au cas où ce genre de situation lui arriverait. Elle pensa qu’une fois la mission terminée, elle ferait mettre ce club et ce patron immonde sous contrôle. Plusieurs filles devaient être exploitées ainsi délibérément par ce patron trop attiré par l’argent et faisant du trafic avec des danseuses qui ayant le besoin vital de travailler, ne pouvaient qu’accepter...


Avant de rejoindre « son client », elle passa en une fraction de seconde devant le vestiaire réservé aux hommes et qu’elle ne fut pas sa surprise de voir le fameux barman maladroit, torse nu, s’habillant probablement pour rentrer chez lui. Alors, elle le reconnu ; il ne pouvait exister deux hommes sur terre ayant la même constitution et portant des boucles brunes aussi sauvages. Elle entra discrètement, ferma la porte derrière elle et l’attrapa par le coup pour le plaquer contre le mur, un bras retourné dans le dos :
- Si tu cris et tu es mort…
- Tu me fais mal !
- C’est fait exprès !
Joy était en colère, cela se voyait dans ses yeux plus sombres que d’ordinaire. Elle le relâcha pour lui faire face. Elle enchaîna :
- Je devrais te dire merci plutôt…
- De quoi ?
- D’avoir fait diversion.
- Ah au moins, je m’attendais à mieux que cela mais bon, je ferais avec… Au fait, joli ton costume de scène…
- C’est réciproque. Le cuir te va très bien !
- Mais ça serre horriblement, grogna l’ex voleur en tirant désespérément sur son pantalon beaucoup trop collant à son goût.
- Oui mais au moins, tu n’as rien entre les… heu… plus tard les descriptions ! Les autres ne sont pas là j’espère ?
- Quels autres ? demanda Simon innocemment.
- Tu sais bien. Largo et notre cher petit génie de l’informatique.
- Non.
- Sûr ?
- Promis, juré, craché, dit-il les mains (bizarrement ?) derrière le dos.
- Mais qu’est ce que tu fais là au fait ? Et comment as-tu fait pour… non, en fait, je ne veux pas savoir… toi et tes combines, j’imagine qu’il y a une fille dessous…
- Oui. Je suis là car je protégeais tes arrières Joy… Au fait qu’est ce que tu as appris ?
Elle lui raconta donc en détail ce qu’elle avait entendu.



- Bon, je vais te laisser moi, je dois rentrer au bunker, avertir monsieur Kerensky et l’aider dans recherches à faire. Allez bonne chance car je crois que Luther t’a à la bonne.
- Je crois aussi. Merci. Et fais attention à Largo…
- Oui toi aussi…
- Comment ça ?
- Fais attention à toi aussi, je voulais dire…
- Ah oui. Merci.


Il ne lui avait pas demandé comment elle ferait avec « son client », il aurait beaucoup aimé voir la tête de Joy, quand elle découvrirait que l’homme aux cocktails cachait une double identité.



Dans la chambre,
au dessus du club



Elle entra la première, l’homme à sa suite, tout en calculant déjà dans sa tête comment elle allait droguer discrètement son client et ainsi s’en débarrasser rapidement pour la nuit.
- Champagne ? demanda-t-il poliment en attrapant une bouteille et deux verres.
- Oui merci. Je vais à la salle de bain pour me changer.
- Prenez votre temps…

Il s’assis sur le lit, elle alla dans la salle de bain et se changea. En revenant, elle ne portait plus sa robe mais elle avait passé une robe de chambre de l’hôtel. Elle vu que l’homme avait ouvert la bouteille et quand il lui tendit un verre, elle y glissa discrètement le somnifère dans l’autre. Quelques minutes après, l’homme commençait à avoir chaud et en s’effondrant sur le lit, il murmura :
- Oh Joy, qu’est-ce que tu m’as…

Le verre alla rouler sur le sol, vidant son contenu sur la moquette beige sal. Et soudain son sang ne fit qu’un tour. Largo. Largo Winch. Son patron et accessoirement l’homme de sa vie. Il était là et elle avait dansé devant lui. Et elle venait de le droguer. Elle passa sa main dans les cheveux du jeune homme : c’était une perruque, elle s’en serait douté. Elle l’enleva doucement et dessous, apparurent plaqués, les cheveux bruns du jeune héritier. Elle fit de même avec sa moustache. Puis, elle le coucha entièrement sur le lit, lui enlevant ses chaussures, ses chaussettes, sa veste et son pantalon. Après l’avoir recouvert d’un drap, elle retira sa robe de chambre et vint s’allonger contre lui. D’un côté, elle était furieuse de la voir sans protection dans ce club et d’un autre côté, elle était très heureuse, car il était là quand elle avait dansé. Il l’avait vu. Mais il lui en voudrait peut-être beaucoup à son réveil !

Lendemain matin,
très tôt



Largo se réveilla le premier et mit quelques instants avant de se remémorer les événements de la veille. Joy dormait, à côté de lui, une main toujours posée sur son torse ; elle y avait passé la nuit. Il la réveilla par des chatouillis dans le cou et dans le dos, tout en murmurant son prénom. Elle leva alors une paupière fatiguée et voyant Largo dans son lit, elle failli défaillir tellement ils étaient proche alors. Calmement, il lui demanda :
- Mais que m’as-tu fait boire hier ?
- Demande ça à Kerensky…
- Quoi ?
- Il m’a donné ça au cas où une situation de ce genre arriverait... Je ne savais pas que c’était toi sinon, je ne t’aurais pas fait boire. Et le barman hier, c’était Simon. Et ne me dis pas que tu ne savais pas que c’était lui !
- Je te jure que je ne le savais pas ! Il m’a dit qu’il avait à faire dehors, c’est tout. Tu connais Simon !

La jeune femme ne répondit rien. Ils étaient toujours allongés dans le lit, face à face. Il y eut un silence lourd de reproches, puis il lui demanda, les yeux fixant l’intérieur de la chambre :
- Joy ?
- Oui Largo ?
- Tu as été magnifique hier, très… professionnelle…
- Merci.
- Je veux dire que ce rôle t’allait très bien et que…
- … et ce n’est même pas la peine d’y penser Largo…
- A quoi ?
- Tu le sais très bien.
- Non.
- Si.
- Même juste une fois ?
- Non, je ne danserais plus... enfin plus jamais comme ce soir. Et même pas juste une fois.
- Je suis pourtant sûr que tu y a pris du plaisir…
- Non.
- Ah. Dommage alors.
- Dors Largo, on a encore quelques heures de sommeil devant nous avant de commencer la journée...
- C’est ce que je fais.
- C’est ça… eh ! bas les pattes !
- Mais tu portes quoi exactement là ???
- Un string.
- Tu avais tout prévu, c’est mortellement sexy ce machin, dit le jeune héritier.
- Largo !
- Quoi ?
- Je suis fatiguée. Je bosse encore moi ce soir, dit-elle en se retournant, voulant couper court à la discussion qui allait les entraîner sur des terrains minés…
- Ah désolé.
- Chut !
- Je ne dis plus rien. Promis. Juré.
- Largo !

Elle se retourna pour le faire taire mais malheureusement quand elle le fit trop brusquement et elle fut plus proche du visage de Largo, qu’elle ne l’avait estimé. Elle se retrouva, ses lèvres à seulement quelques centimètres de celles de Largo. Il n’avait qu’à pencher la tête pour l’embrasser. Mais le ferait-il ? Non, bien sûr. Elle n’était que Joy, la garde du corps voir l’amie et c’est tout. Ils ne dirent rien et ne firent rien pendant une minute ou deux qui parurent des années de leur côté. Une mèche tomba sur le regard de la jeune femme. Alors Largo passa doucement ses doigts dans les cheveux de la jeune femme relevant la lourde mèche, qui lui barrait encore l’accès à sa bouche. Une fois la mèche relevée, il posa ses lèvres sur les siennes et ses mains vinrent se poser sur les hanches de Joy, comme si elles connaissaient déjà par cœur le chemin et ce corps séduisant et musclés qui se raidit au contact des caresses du jeune homme. Largo entoura la jeune femme dans ses bras et lui murmura à l’oreille. Mais elle n’entendait pas, elle était déjà partie ailleurs dans un univers de jouissance pure, qui lui arracherait des cris de plaisir plus tard et longtemps dans le jour… Ce soir, ce n’était plus une danseuse et son client mais bien une femme amoureuse dans les bras de son amant.



Le même matin,
beaucoup plus tard…



- Je dois y retourner maintenant… dit-elle tout en se rhabillant sur le bord du lit.
- Non… tu dois vraiment partir ? lui demanda-t-il allongé à côté d’elle. Il se leva à moitié, l’entoura de ses bras et l’embrassa longuement dans le coup et explorant ses épaules de baisers incessants.
- Hm… ce n’est pas comme ça que je vais réussir à finir ma mission… dit-elle en répondant passionnément à ces baisers qui en réclamaient d’autres, qui réclamaient plus, beaucoup plus…
- J’y vais. Préviens-moi quand vous serez prêts à lui tomber dessus !
Joy prit son sac et s’apprêta à sortir. Largo la retint encore :
- Joy, au fait, je dois te donner quelque chose…
- Quoi ?
Il lui tendit un billet de 200 dollars. Elle blanchit en un éclair.
- Tiens c’est pour cette nuit, dit-il sans prêter attention à son ton de voix.
- Quoi ?! demanda-t-elle perplexe. Elle avait totalement oublié dans les bras de son amant multimilliardaire qu’elle était sensée jouer un rôle de co-girl. Largo vit son trouble et essaya de se rattraper :
- Tu sais bien qu’entre nous deux cette nuit ce n’était pas…
- Sérieux. Oui, je viens de m’en rendre compte ! dit-elle en partant précipitamment.

Il voulut répondre, mais elle était déjà partie. Elle attrapa l’argent et partit sans même se retourner. Et si Largo, son Largo, avait seulement réalisé un fantasme avec elle, qu’elle n’était qu’une de plus sur sa liste et rien d’autre ? Lui avait-il dit qu’il l’aimait ? Non. Alors cette nuit, que signifiait-elle, rien ! Cela devait se faire un jour et puis c’est tout. En descendant vers les vestiaires des filles, elle remarqua qu’elle pleurait.


Largo n’avait pas eu le temps de finir sa phrase. Il le fit plus tard face au vide laissé par le départ de Joy.
- Je disais qu’entre nous cette nuit, ce n’était pas un rôle que nous jouions. Je t’aime Joy. Depuis le début, je n’ai simplement jamais eu le courage de te l’avouer...



Au téléphone avec le bunker


Après avoir donné les informations qu’elle avait pu récolter sur Kenos elle demanda au russe :
- Quand est-ce que vous intervenez ? Ce soir ?
- Non. Tu vas devoir encore faire ton show. Nous n’avons pas encore trouvé sa planque.
- Quoi, je dois encore danser ?
- Oui. Cela ne te plaît pas ? Pourtant Simon m’a dit que…
- Kerensky, tais-toi s’il te plaît. Je sais que tu ne parles pas souvent mais là chut !
- Courage, ton calvaire est bientôt fini.
- Je l’espère.
Elle raccrocha en soupirant et elle se rendit dans le vestiaire des filles pour se préparer pour le soir.



Sur scène


Le soir arriva avant même qu’elle ne s’en aperçoive. Trop de questions lui tournaient encore dans la tête quand elle débuta son show. Dans la salle, elle remarqua Simon toujours au bar, essayant de se débarrasser de la rousse pulpeuse d’un certain âge, qui laissait traîner ses mains au niveau des fesses du suisse, dès qu’il s’approchait un peu trop près d’elle. La présence du suisse l’énervait autant qu’elle la rassurait. La rousse lui pinça une nouvelle fois les fesses.
- Le pauvre, pensa-t-elle en souriant, lui qui n’aime que les blondes…


Puis elle aperçut Largo, toujours assis à la même table. Il la regardait, une lueur étincelante dans les yeux. La regardait-elle ou il regardait plutôt l’objet de son fantasme ? Ce soir là, elle dansa jusqu’à l’épuisement, la sueur coulant le long de ses tempes, de son cou, de sa gorge et finissant sa course sur ses épaules… Elle dansait, espérant par le rythme endiablé et la violence de la danse, de parvenir à oublier cette longue nuit dans ses bras, à oublier la douceur de sa peau, le souffle chaud dans son cou… à oublier le chatouillement de ses cheveux sur sa nuque, de la présence appliquée de ses mains partout à la fois, qui venaient sur son corps lui arrachant des gémissements de plaisir par vague incontrôlé voir…bestial… Joy arracha son pantalon et tous ses vêtements jusqu’à ce qu’elle se trouva en tenue ultra légère, ne cachant rien de sa splendide féminité. Ce qu’elle n’imaginait pas, c’est que bien sagement assis sur sa chaise, Largo bouillait intérieurement. Qu’avait-elle à vouloir se montrer à cette salle, à cette horde sauvage de primates masculins ? Ce corps qui ondulait outrageusement devant lui, il l’avait aimé, il l’avait exploré de part en part jusqu’à ce qu’il n’y ai plus une seule surface qui n’est pas été recouverte de baisers ardents d’un amant amoureux fou. Car il était amoureux fou de Joy et cela depuis bien longtemps mais comment lui dire sans qu’elle ne se rebiffa face à ce flots de sentiments maladroits, perturbés et si violents parfois ?? Pendant ce temps, sur scène, elle était toujours aussi provocante, dansant comme une sauvageonne, une déchaînée... La chanson prit fin et Joy retourna se cacher rapidement en coulisses, n’étant plus désormais qu’en sous-vêtements en dentelle fins et sexy. Elle avait dansé d’une façon si excitante, que cela avait provoqué de nombreux sifflements dans la salle. Elle avait dansé pour se venger. Pour se venger de l’homme qu’elle aimait et qui l’avait traité avec indifférence. Même Simon paraissait quelque peu troublé pendant le show et il se mit à ressentir une envie typiquement masculine envers celle qui restait, même dénudée sa collègue de travail et aussi souvent sa grande et petite sœur.


Joy et Kerensky avait listé, peu avant au téléphone, les contacts de Kenos. Ils feraient une belle prise et la Commission serait plus faible sans ses hommes de mains. Largo avait prévenu Simon que l’attaque ne se ferait que le lendemain : il devrait revenir au groupe pour se tenir prêt avec l’équipe de sécurité du groupe qui interviendrait aussi en renfort.
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Scilia
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MessageSujet: Re: BERETTA GIRL’S DANCE - Fly   BERETTA GIRL’S DANCE - Fly Icon_minitimeMar 27 Déc - 23:55

Dans le club


Joy avait finit de danser. En revenant vers les coulisses, un des gorilles de Kenos l’invita à leur table. Joy accepta en sachant très bien que Largo et Simon la surveillaient et étaient prêts à intervenir au moindre problème. Après deux ou trois félicitations de coutumes, Kenos lui proposa une danse personnelle, chez lui. Elle accepta de le suivre, pourtant assez consciente du danger qu’elle encourait.
- Je dois prendre mes affaires dans les vestiaires, dit-elle en se levant.
- Nous les avons ! répondit l’homme en indiquant un de ses gorilles qui tenait son petit sac et son manteau sous le bras.
- Ah. Heu… je… merci.
- Alors on peut y aller.
- Oui, je vous suis.
Largo lança un regard effrayé à Simon qui le calma d’un mouvement de tête disant : « calme toi, elle maîtrise parfaitement la situation ».


Une fois dehors, un des gorilles banda les yeux de Joy.
- C’est pour votre sécurité comme pour la mienne, argumenta Kenos.
- Ah… C’est loin au fait : où allons-nous ?
- Vous verrez bien une fois sur place…
Pourquoi Joy sentit son cœur s’accélérer, peut-être qu’elle savait déjà que la machine venait de s’emballer. Elle avait aucun moyen d’avertir Largo ou Simon. Elle devrait tout gérer toute seule à partir de maintenant.


Après le départ de Joy, Simon fonça au vestiaires et revint quelques minutes plus tard. Largo lui demanda :
- Quoi ?
- Elle n’a pas prit son arme, ni l’émetteur de Kerensky. C’est resté dans son casier...
- Elle ne devait pas les avoir constamment dans son sac ?
- Si.
- Qu’est ce que ça veux dire ? demanda Largo, le regard effayé, sachant ce qui arrivait à celle qu’il aimait.
- Joy a été enlevée, lui répondit un Simon froid et distant.



Bunker


A partir du moment où il fut mis au courant et qu’il rentra dans le bunker, Kerensky passa son temps à faire des recherches. Il s’en voulait tellement de l’avoir laissée partir ainsi sans protection, si ce n’est le petit émetteur pour la suivre. Largo l’avait laissé faire les recherches seul. Assis dans son coin, il ne cessait de répéter :
- Elle a fait ça par dépit, pour se venger de moi… Quel idiot j’ai été !

Bien que le russe n’ai pas tout compris, il imagina très bien qu’il s’était passé quelque chose de grave entre eux dans cette fameuse chambre. Simon arriva peu de temps après qu’il ai débauché du bar et regardant la figure de Largo, il lui demanda :
- Mais pourquoi est-ce que tu t’en veux ? Elle le savait que ce serait dangereux, c’est quand même une grande fille !
- Simon, tu ne comprends pas. Je l’aime et elle a cru que je la considérais comme la plupart des filles avec qui je suis sorti ! Que je la considérais comme un fantasme…
- Mais tu ne lui as pas dit ce que tu ressentais réellement pour elle ?
- Non, je… je n’ai pas eu le temps. Elle s’est sauvé trop vite…
- Mais tu es idiot ma parole !
- Merci Simon pour cette analyse tout en finesse, mais je crois qu’il le sait très bien, argumenta le russe. Kerensky releva ses lunettes et dit à son ami, plus qu’à son patron, à cet instant :
- Largo, on va la retrouver. On lui dois tous bien ça quelque part...



Cave de la commission


Assise par terre, les mains liées derrière le dos et le même traitement appliqué à ses chevilles, Joy serrait les dents et lançait des regards plein de colère. Debout, Kenos regardait la garde du corps en riant :
- Et oui, cet imbécile de Cardignac m’avait prévenu que, dans l’entourage proche de Winch, vous étiez tous assez bêtes pour vous jeter dans la gueule du loup sans réfléchir !
- Quoi ? demanda-t-elle, essayant de le faire parler un maximum.
- Vous n’avez pas encore compris ? Je ne vous ai pas amenée ici pour vous voir danser, bien que je ne remette pas en cause vos talents pour cet art, mais je vous ai plutôt attirée pour que Largo Winch vienne aussi et que nous puissions le liquider tranquillement à l’abri des regards indiscrets. Vous nous avez presque trop facilité le travail, alors merci beaucoup !
Joy lui cracha dessus de dégoût quand il lui caressa la joue.
- Allez, emmenez-là en attendant que le prince charmant vienne délivrer la princesse.

Deux des gorilles emmenèrent Joy dans une salle au fond de la cave. Elle se débattit mais ses efforts furent vins. En soirée, quand l’un des gardes vint lui apporter à manger, elle profita d’une minute d’inattention de celui-ci, pour s’emparer de son téléphone portable. Elle composa alors le seul numéro où quelqu’un lui répondrait obligatoirement et elle attendit, tapit dans un recoin sombre, son cœur battant dans sa poitrine à toute vitesse. Il fallait qu’elle prévienne Largo du piège : en aucun cas il devait venir pour la délivrer, mais quelque part, elle savait déjà qu’il viendrait quoi qu’il lui en coûta.



Bunker,
au même moment



Kerensky avait ôté ses lunettes et dormait, affalé sur son clavier de portable quand le téléphone du bunker sonna. Il travaillait jour et nuit depuis quelques temps et son corps commençait à ne plus supporter le rythme infernal auquel le russe le soumettait. Encore dans le brouillard, il n’eut pas le temps de répondre et son répondeur automatique s’enclencha.
- QG du parti communiste, vous pouvez laisser un message, nous vous répondrons camarade.
- Giorgi c’est Joy, je me suis faite enlevée par Kenos. Je suis dans une cave, à côté d’un port, car je crois entendre des mouettes crier. Cela doit se trouver à vingt minutes du club environ, c’est tout ce que je sais. Kenos m’a enlevé pour tendre un piège à Largo avec l’intention de l’abattre, alors je vous en supplie faites attention !

En écoutant le message quelques minutes plus tard, Giorgi se prit d’une envie de hurler de joie. Il rassembla les informations qu’il avait obtenu, celles de Joy au club, plus ce qu’elle venait de lui apprendre et ses doutes furent confirmés. Il avait bien une liste de numéro qui ressemblait étrangement à une adresse, mais un lien manquait pour qu’elle fut totalement claire (même pour Giorgi, le beau, grand, fort et intelligent et…j’arrête là !). Il croisa ses informations avec celles sur les bâtiments ayant un lien avec la mer et il sourit quand son ordinateur afficha la mention « Files match : Found ». Il avait enfin retrouvé sa trace. Il décrocha le téléphone pour appeler le Penthouse.



Cave de la commission


Joy raccrocha et remit le téléphone en place. Maintenant, elle devait se trouver une cachette en attendant que le autres arrivent en essayant d’être la plus discrète possible. Elle enferma le garde dans sa cellule, lui prit son téléphone et son arme, puis elle se dirigea jusqu’à l’endroit d’où ils étaient arrivés. Des gardes discutaient à l’entrée et Kenos, assis autour d’une table, avec des hommes qu’elle n’avait pas encore vu. Sûrement des hommes de la Maison Mère. Kenos montrait sur une carte, des points de situant dans le monde entier : peut-être l’adresse de leur prochain attentat ou de leur prochaine victime... Elle se faufila un peu plus près de la table de discussion, toujours à l’abri du regard des gardes et écouta.


- Qu’est-ce qui peux vous faire penser un instant que nous accepterons votre offre ? demanda un des hommes de la Maison Mère. Avez-vous vraiment assez de pouvoir pour prendre ce genre de décision ?
- Oui, bientôt, affirma Kenos. Le PDG du groupe Winch va malheureusement mourir dans quelques temps et j’ai déjà un homme à moi infiltré dans le groupe qui pourra le remplacer immédiatement et que je pourrais influencer à ma guise… Et je peux déjà vous garantir la réussite d’un tel plan…

- Et moi je peux vous garantir son échec immédiat, affirma Largo en entrant dans la salle.


Derrière Largo, se tenaient Simon et Kerensky qui arrivèrent peu de temps avant que l’équipe de sécurité du groupe n’intervienne à son tour, en défonçant les multiples portes du bâtiment, cernant les agents de la Commission. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, les hommes de Kenos furent bientôt tous encerclés. Et quand la police arriva enfin, ils ne purent que rendre leurs armes. Joy observait la scène depuis son coin. Largo l’ayant aperçu, vint alors vers elle, un air inquiet sur la figure. Il l’enlaça longuement avant de s’écarter légèrement. Toujours en la tenant dans ses bras, il lui dit :
- J’ai eu si peur Joy. Ca va toi ?
- Oui, dit-elle d’une voix légèrement tremblante. Largo et si on rentrait maintenant ?
- Oui, c’est une bonne idée, on rentre tout de suite, dit Largo en passant un bras autour des épaules de la jeune femme. En passant devant Kenos, elle s’arrêta devant lui et dit :
- Vous voyez bien que le prince charmant est venu au secours de la princesse. Il ne faut jamais sous-estimer la force des contes de fées Luther…
- Je le crois ferme aussi, affirma Largo tout en posant un baiser sur les lèvres de Joy, scellant ses dires.
Kenos grimaça et Largo resserra son étreinte autour de la jeune femme tout en l’emmenant vers l’extérieur.


***

Penthouse,
salon



Simon, Kerensky et Largo discutaient toujours de leur aventure dans le salon quand Joy les rejoint, après s’être douchée, chez Largo. Elle avait passé un pantalon à elle mais elle portait une large chemise du jeune homme, ce qui n’étonna pas vraiment l’assemblée présente.
- Simon, reviens sur terre ! railla la garde du corps au suisse qui la regardait avec insistance en essayant intérieurement de faire le lien entre la danseuse sur la scène et la jeune femme d’allure décontractée, devant lui à cet instant.
- Je… quoi, tu disais ? demanda-t-il de retour sur terre.
- Il faudra dire aux prochains tueurs de la commission qu’ils se mettrent au spectacle de magie par exemple, lança Joy, revigorée et heureuse d’avoir retrouvé des vêtements qui la couvraient quelque peu. Je ne voudrais pas être la seule à m’amuser lors des missions et puis je suis sûre que tu dois être mignon Simon en victime découpée ou en lapin blanc !
- T’es vraiment drôle là Joy ! Et c’est moi qu’on charrie encore une fois… dit Simon boudeur (histoire qu’on le plaigne encore une fois). Pour une fois que je n’avais rien dit !

Simon se leva, ramassa sa veste et s’en alla vers la porte de l’appartement.
- Allez salut tout le monde, déclara-t-il. Je dois aller remercier la petite qui m’avait laissé sa place derrière le bar bien que, à certains moments, j’aurais tout donné pour ne plus y être !
- Le pauvre Simon… commença Kerensky d’un ton moqueur (pour changer…).
- Salut tout le monde !
- Salut Simon ! dirent-ils tous les trois.



Après le départ de Simon, Kerensky se leva à son tour et partit en commençant à siffloter un air, un air familier à la jeune femme. Elle tendit l’oreille pour l’écouter, puis elle réalisa avec horreur que c’était un de ceux sur lesquels elle avait dansé. Le visage livide, elle se retourna vers l’agent russe et lui cria :
- Giorgi ! Ne me dis pas que toi aussi tu y étais !

Mais l’agent avait déjà fermé la porte sur lui, un sourire éclairant son visage.



Largo bailla faussement.
- Je crois que je fatigue, dit-il un air de petit garçon malicieux, ça te dirait d’aller dormir ? Et tu pourrais rester ici par exemple. Avec moi.
- Et tu me payeras combien pour cette nuit ? demanda-t-elle sur un ton mi-sérieux, mi-humoristique qui mit le jeune homme mal à l’aise.
- Je ne sais pas…

Il sortit quelque chose de sa poche, mais garda l’objet caché dans sa main fermée. Puis la regardant dans les yeux, il lui demanda :
- Avec ça, tu crois cela suffirait ? dit-il en lui montrant enfin le petit objet rond et doré dans le creux de sa main.
- Pour une seule nuit, ça risque de faire beaucoup non ?
- Pour une nuit et pour toutes celles après… dit-il en lui glissant doucement la bague au doigt, de peur peut-être qu’elle ne la refuse. Mais elle ne fit rien, elle se contenta de le regarder, le fixant dans ses yeux verts.
- Qu’est ce que cela veux dire ? Je ne comprend pas… Largo, tu avais pourtant dit que…
- Je voulais te dire que je ne jouais pas un rôle cette nuit là. Je t’aime Joy et ce n’est pas seulement parce que tu étais séduisante dans ta tenue de scène ou que j’avais envie d’assouvir un vieux fantasme… Je t’aime depuis la première fois où j’ai posé les yeux sur toi. Mais tu le sais très bien tout cela mon amour, car c’est réciproque... je me trompe ? dit-il, un sourire ravageur éclairant son visage. Joy passa ses bras autour du cou de Largo et enfouissant son visage dans le cou de Largo, elle lui dit :
- Oh non. Si tu savais à quel point je t‘aime Largo... J’ai eu tellement peur quand tu m’as tendu le billet… J’ai cru que tu avais fait cela pour réaliser une envie et c’est tout…
- Tu te trompais. Mais c’est fini maintenant. Je t’aime et je te le répéterais autant de fois que tu voudras jusqu’à ce que tu en sois vraiment sûre !
- Alors je pense que tu devras le faire toute la vie !
- J’espère bien ! lui répondit-il en souriant encore. Il l’embrassa. Doucement puis passionnément, ses lèvres parcourant le visage de la jeune femme. Joy s’écarta lentement de lui pour lui demander :
- Largo ?
- Oui, dit-il entre deux baisers dans le cou de la jeune femme.
- Je peux te dire quelque chose ?
- Bien sûr !
- Je crois que la moustache et les cheveux noirs ne te vont pas du tout. Je te préfère définitivement avec ta couleur de cheveux naturelle !
Elle rit ; il l’embrassa comme un homme amoureux de sa (future) femme.
- Moi aussi figure-toi ! Et si on allait dormir maintenant ?
- Bonne idée… dit-elle, un éclair dans les yeux, envisageant avec une certaine envie, la suite des événements qui allaient très certainement se dérouler dans la chambre du jeune milliardaire…

Largo passa un bras autour des épaules de Joy et ils se dirigèrent vers la chambre de Largo. Ils s’embrassèrent et rirent tout en y allant. Une fois là-bas, ils continuèrent de rire. Quelles émotions ils avaient eu encore lors de cette mission ! Décidément, la vie ne serait jamais simple pour eux, mais elle serait aussi très excitante !



Ce soir là, Joy s’endormit en souriant dans les bras de son amant, de l’homme de sa vie et qui sait bientôt… de son futur mari. Elle avait gardé son fameux costume de scène ; elle ne le jetterait sûrement pas. Probablement qu’un jour elle lui ferait la surprise. Qui sait ? elle avait aussi peut-être un avenir tracé là-dedans !

FIN


Notes : n’hésitez pas pour les commentaires ou pour ce qui vous paraît incohérent !

Biz.

Anne « fly »
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Valmont
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MessageSujet: Re: BERETTA GIRL’S DANCE - Fly   BERETTA GIRL’S DANCE - Fly Icon_minitimeVen 6 Oct - 19:58

encore tout de la guimauve "je t'aime mon amoou..." tsssssssssssss
non je rale mais j'ai bien aimé c'est très sympa, j'aime particulièrement simon et georgi bien sur !
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tis
Stagiaire CSI
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MessageSujet: Re: BERETTA GIRL’S DANCE - Fly   BERETTA GIRL’S DANCE - Fly Icon_minitimeLun 11 Juin - 15:35

c'était sympa a lire. cool
J'ai particulièrement aimé la fin quand georgi siffle et la réaction de joy.
Continue c'est génial bravo
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MessageSujet: Re: BERETTA GIRL’S DANCE - Fly   BERETTA GIRL’S DANCE - Fly Icon_minitime

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