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 Cicatrices par Valm.csi

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Lady Heather
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MessageSujet: Cicatrices par Valm.csi   Cicatrices par Valm.csi Icon_minitimeMar 31 Oct - 0:56

TITRE : Cicatrices
AUTEUR : valm.csi
RESUME : une discussion entre Danny et Flack, qui a lieu après "Mort / Vivant" mais avant "Passé / Présent", pour en savoir un peu plus sur ce qui est arrivé à Flack, pendant que Danny était en route vers Philadelphie. Révélations, flash-back, et plus si affinités...

DISCLAIMER : les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de CBS, etc...

ASTUCE (!) : J'ai volontairement zappé le contexte, dans cette fic. Plutôt que d'écrire deux versions, je vous laisse imaginer dans quelles circonstances Flack en vient à se confier à Danny. Pour une version dite "générale", je les vois bien assis sur un banc, jouxtant un playground de NY, après un match de basket intense et combatif... Pour une version slash, je les vois super bien enlacés sur un lit défait, après l'amour, se caressant, s'embrassant tendrement, et entrelaçant leurs doigts avec délicatesse, et je m'égare, je m'égare...

Les deux hommes étaient en sueur. Après des heures de confrontation physique intense, ils s'octroyaient enfin un moment de répit.

"Ça te fait mal?" finit par demander Danny, après un long moment de silence récupérateur, seulement altéré par le bruit de leurs respirations, de moins en moins essoufflées, et celui, lointain, de la circulation.

Don savait qu'il faisait allusion à la cicatrice qui lui barrait sa paume de main.

"Parfois", lui avoua-t-il en serrant le poing.

Le geste en disait tellement plus long que les mots. Il voulait éluder la question, passer à autre chose. Faire comme si ça n'existait pas. Comme si c'était pas important.

Danny pencha la tête, tentant de capter son attention. Et quand Don croisa enfin le regard de son ami, son air bienveillant et son sourire, il vit aussi sur son front sa cicatrice à lui. Celle que lui avait laissée la balle de revolver qui avait faillit le tuer. Celle qui leur rappelait sans cesse les dix longs mois qu'ils avaient passés à se chercher, l'un et l'autre, alors que Danny ne savait même plus qui il était.

Don savait presque tout de ce que Danny avait enduré à Phila. Parce que tout ce dont Danny se rappelait, il le partageait, avec lui. Sans se poser de questions.

Danny n'avait qu'un seul secret. La seule et unique chose qu'il se refusait à lui révéler, c'était le nom du trafiquant de drogue pour lequel il avait travaillé, et des services qu'il avait dû lui rendre. Une promesse était une promesse. Et dans l'état actuel des choses, il comptait bien emporter son secret avec lui dans sa tombe.
"Tu m'as aidé à décrocher, à retrouver la mémoire, et à faire face à un tas de problèmes, Don. Il y a bien quelque chose que je peux faire pour toi?"

"Comme quoi?" murmura Don, accroché à l'infime espoir de voir Danny abandonner là cette discussion.

"Je peux... t'écouter?" lui suggéra ce dernier.

Don hésita. Il avait pas du tout envie de parler de ça maintenant. Danny était sûrement la bonne personne, mais le moment était-il bien choisi? D'accord, peut-être qu'il en avait besoin, après tout. Mais comment savoir, tant qu'il n'avait pas mis tout ça sur le tapis?

"Il n'y a pas grand-chose à en dire, tu sais?"

Danny secoua la tête. Il n'en croyait pas un traître mot: " Ça te ferait du bien d'en parler", insista-t-il.

"Mais à toi", lui fit remarquer Don. " Ça va peut-être pas te faire du bien."

"Qu'est-ce que tu en sais?" rétorqua Danny calmement. "C'est vraiment ce que tu crois?"

Don vit qu'une lueur de déception s'était mise à briller dans ses yeux. Mais il resta silencieux. Et Danny ne tarda pas à lui exprimer le fond de sa pensée:

"Tu pourrais pas jouer le rôle de la victime? Et moi je pourrais... jouer celui de l'ami compatissant? Pour une fois. Ça va pas te tuer!"

Don détourna le regard, l'air songeur. Il comprenait pourquoi son ami insistait comme ça. Pourquoi il tenait tant à savoir ce qui se cachait vraiment derrière sa cicatrice. Il en avait certainement assez de cette relation à sens unique, et d'être considéré comme la seule victime de cette affaire. Et il en avait probablement assez de voir que Don se confiait si peu à lui.

"Je sais que tu en fais encore des cauchemars."

Don reporta son attention sur lui, ouvrant la bouche pour intervenir, mais Danny l'en empêcha: "Je vois pas ce qui t'empêche d'en parler, de m'en parler. Tu crois que c'est rien, ce qu'ils t'ont fait? Tu crois que tu as pas assez souffert, que ça mérite pas qu'on y passe un peu de temps?"

"C'est pas ça..." nia Don, songeant qu'il y avait quand même un peu de vrai là-dedans.

"Alors c'est quoi?" insista encore Danny, non pas avec colère ou tristesse, mais avec la simple curiosité d'un homme qui cherche vraiment à comprendre, et à trouver une solution à son problème.

"C'est juste que... j'ai jamais pris le temps d'y repenser vraiment."

Danny resta immobile un instant, le temps pour lui d'assimiler pleinement toute la signification de cette surprenante révélation.

"Tu veux dire..." commença-t-il.

"Que dès la minute où j'ai comprit qu'ils t'avaient emmené avec eux, je n'ai plus pensé qu'à te retrouver, et à traquer ces types, pour leur faire avouer tout ce qu'ils savaient, et pour le leur faire payer."

"T'as pas pensé à toi", réalisa Danny. "Pas une seule seconde..."

Comment c'est possible, disait son regard.

"C'était du temps perdu, ça en valait pas la veine", lui expliqua Don.

"Ça... tu n'en valais pas la peine? C'est de toi que tu parles", lui fit remarquer Danny. "Comment tu peux... Tout ce que tu as fait pour moi..."

Il était à la fois si stupéfait, et ému, que ça l'empêchait de construire un raisonnement entier.

"Je vais bien!" se reprit-il. "Et ils sont tous derrière les barreaux, je te rappelle. Je suis là, Don."

Le détective baissa la tête. Il avait tellement prié pour ça, il s'était tellement battu. Et Danny était à la hauteur. Il méritait qu'on se surpasse, pour lui. Son amitié valait bien des combats inégaux, des luttes acharnées, elle valait bien des sacrifices, et qu'on s'arrache les tripes pour lui.

"Je suis là, alors laisse tomber", lui murmura Danny. "Dépose les armes. Tu as gagné."

Don secoua la tête. Comment avait-il pu lui cacher si longtemps la vérité? De quel droit pouvait-il prétendre être son ami s'il ne partageait pas au moins ça avec lui?

Il rouvrit son poing, et tourna sa paume vers le haut, révélant à Danny sa cicatrice, et à lui-même, aussi. Elle ne devait plus renfermer ses secrets.
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MessageSujet: Re: Cicatrices par Valm.csi   Cicatrices par Valm.csi Icon_minitimeMar 31 Oct - 0:57

Il ouvrit les yeux, réveillé par une violente secousse. Mais c'était comme s'il était devenu aveugle. Tout était absolument noir autour de lui. Il tenta de se redresser, mais réalisa instantanément, et douloureusement, qu'ils lui avaient aussi attaché les poignets, derrière le dos.

Où était-il?

En plus de ses liens, un bâillon l'empêchait d'appeler à l'aide.

Une autre secousse. Le bruit sourd et régulier qu'il entendait, c'était celui d'un moteur. Celui d'une voiture, qui roulait à vitesse raisonnable et qui prenait de temps en temps quelques virages à angles droits. Il était probablement encore en ville. Dans le coffre de la voiture.

Pas moyen de savoir depuis quand il était là, et combien de temps il y resterait.

Il ne pouvait pas bouger, ni crier, ni quoi que ce soit d'autre, à part essayer de se souvenir de quelle façon il avait atterrit là.


Il avait fait signe à Danny de se barrer. Et il avait était si sûr qu'il y était arrivé. Alors quand il l'avait vu réapparaître moins d'une minute plus tard, le canon d'un flingue posé sur la tête, il avait bien cru que son coeur s'était arrêté de battre. Quand ils l'avaient forcé à se mettre à genoux, et qu'ils l'avaient fouillé, découvrant que c'était un flic, il avait su qu'il devait agir. Seul contre tous ces trafiquants armés, son ami n'avait pas la moindre chance.

Quand il était intervenu, Danny avait un flingue dirigé pile entre ses deux yeux.

"Police! Lâche ton flingue!" avait-il crié.

Et tous avaient pointé leurs armes dans sa direction, au grand dam de Danny.

Mais qu'est-ce que tu voulais? Tu crois vraiment que j'allais rester planquer, bien sagement, pendant que tu te faisais tuer? Tu crois qu'ils auraient pas fini par me trouver, de toute façon?

"Toi, lâche ton flingue! Ou alors t'es mort."

Il avait obtempéré. Gagner du temps, c'était tout ce qui comptait. Jusqu'à ce que les renforts arrivent.

Mais ça n'avait pas suffit.

Deux d'entre eux s'étaient précipités sur lui, l'avaient désarmés, et la dernière qu'il se rappelait, avant le trou noir, c'était le désespoir qu'il avait lu dans les yeux de Danny. Une image qui ne l'avait pas quittée, des mois durant, et qui l'avait fait se lever chaque matin, dans l'espoir de revoir un jour son sourire.

La voiture stoppa net. Le moteur ronronna un moment, et se tut.

Des portières claquèrent, des bruits de pas résonnèrent, et le coffre finit par s'ouvrir.

Il n'eut pas une seule seconde à lui pour espérer s'habituer un tant soit peu à la pourtant faible luminosité. Des silhouettes menaçantes se dessinèrent en contre-jour au-dessus de lui, et il se sentit arraché à l'inconfort du coffre, pour être aussitôt traîné sur le sol, direction un bâtiment désaffecté, bien plus petit que celui dans lequel il avait bien malgré lui abandonné son meilleur ami.

"Qu'est-ce que vous avez fait de Danny?" cria-t-il quand ils lui ôtèrent son bâillon.

"T'as plus à t'en faire pour lui, ils s'en sont déjà occupés", lui avait répondu le type

Un de ces trafiquants qu'il aurait lui-même jeté en prison quelques jours après, s'il n'avait pas été cloué sur un lit d'hôpital, avant qu'on ne l'oblige à se "reposer" et à aider ses collègues de loin, en tant que simple témoin.

"On peut savoir qui vous a rencardé?" reprit le dealer, plaçant la lame de son cran d'arrêt sous sa gorge.

"Va te faire foutre!"

La lame s'enfonça dans sa chair, et là, il ne sut même pas pourquoi il prit la peine de lui dire la vérité.

"Un journaliste."

"Te fous pas de ma gueule, Lieutenant Donald Flack."

"C'est vrai!"

"Son nom", exigea le type.

Les mains liées, à genoux, alors qu'il croyait son ami mort, et certain de subir le même sort, il continua de faire comme s'il pouvait encore s'en tirer.

"Stephen James."

"Et où on peut le trouver?"

"Il est mort."

Le sang commença à couler. Le type s'amusait à taillader sa chair, avec une délectation maladive: "Ça va mal se passer pour toi, Flack", siffla-t-il entre ses dents.

"Pas autant que pour toi, du con," lâcha-t-il, avant de lui cracher à la figure.

Il se reçut un sacré crochet du gauche, et s'écroula sur le sol dur de l'entrepôt, avec l'impression que le type lui avait arraché la tête.

"Qu'est-ce que t'as dit aux renforts?" beugla celui-ci en lui écrasant violemment le pied dans les côtes.

La douleur fut telle qu'il ne put même pas crier. Il avait déjà connu cette expérience, à l'âge de neuf ans, après qu'un chauffard au ventre plein de bière avait accroché son vélo, et qu'il s'était écrasé sur un trottoir. Pas de doute, ce crétin lui avait brisé une côte.

"Tenez-le!" entendit-il ensuite.

Obnubilé par les élancements douloureux qui lui traversaient le corps, et lui brûlaient la poitrine, il ne prêta pas attention au fait que deux des hommes présents avec eux le soulevèrent du sol pour le remettre à genoux. Il réalisa à peine qu'on venait de le détacher, et que le type au couteau écrasait sa main dans la sienne.

"Tu vas me dire tout ce que j'ai besoin de savoir, d'accord?" enragea-t-il.

"Tu ferais mieux de me tuer tout de suite... ça te fera gagner du temps..."

Là, il se mit à hurler, mais pas longtemps. Son cri fut aussitôt étouffé par une main, plaquée sur sa bouche.

Sa main. Seigneur, ça faisait tellement mal! Il n'avait jamais souffert au point de tomber dans les pommes, mais là... c'était pas loin.

"J'avais rien à leur dire! Je sais que dalle!" parvint-il à s'écrier, quand il put enfin parler.

"Tu mens."

Cette fois, il n'eut pas le temps d'entendre le moindre son se répercuter contre les parois de l'entrepôt. Le type ne se contentait plus de couper en profondeur. La lame lui avait carrément traversé la main. Et le malade qui la tenait s'acharnait... vraiment beaucoup...

Quand il reprit connaissance, il se crut seul. Mais l'un d'eux le surveillait. Ou du moins, était censé le surveiller. Il se tenait près de la porte, et fumait une cigarette, tout en... jouant avec son téléphone portable dernier cri.

C'était le moment d'en profiter. Ne se sentant pas la force de se jeter sur lui pour le désarmer, Don se fia aux bribes de lucidité qui lui restait pour tenter une méthode un peu moins utopique.

Il essaya d'attirer son attention. Concentré qu'il était à s'amuser, l'autre mit un temps effroyable à réaliser que le flic avait peut-être bien bougé. Alors il laissa tomber son mégot, l'écrasa au sol sous sa chaussure, et s'approcha. Arrivé au-dessus de Don, il leva son pied, et le poussa à l'épaule. Don réprima un râle de douleur. A chacun de ses mouvements, chaque vibration, il ne sentait plus que sa main, et à quel point sa côté cassée n'était rien, en comparaison.

Le type rangea son téléphone, et se pencha en avant. C'était pas une grimace, qui venait de traverser le visage du flic? Il se foutait pas un peu de sa gueule, des fois?

Don ouvrit les yeux, et le frappa à la gorge avec son bras valide...

Le type émit un bruit de gorge très bizarre, puis plus rien. Il se retrouva à genoux, entourant son cou de ses mains, les yeux exorbités. Don s'appuya alors sur lui pour se relever, l'empêchant par la même occasion de se remettre lui aussi sur ses pieds. Il lui mit ensuite un bon coup de genou juste sous le menton, et manqua de peu se retrouver une nouvelle fois au sol, entraîné dans la chute de l'autre. Il n'était plus Don Flack, il n'était plus un être humain... il était l'incarnation de la douleur.

Il respira un bon coup, ne voyant plus très bien à travers le voile flou et sombre qui était apparu devant ses yeux, et s'efforça d'agir au plus vite.

Il s'empara de l'arme de son stupide gardien, heureusement pour lui, et se dirigea vers la porte ouverte. Les deux autres étaient à l'extérieur, et le type au couteau semblait en pleine discussion, avec un de ses complices, au téléphone.

Réfléchir pouvait parfois devenir très compliqué... Surtout avec une poitrine en feu, et une main qui pissait le sang. Le bras replié contre lui, il sentait le liquide chaud imbiber sa chemise, et tous ses vêtements. Il baignait dans son sang, c'était l'horreur...

La voiture.

Les clés? Toujours sur le contact, c'était pas possible autrement. Il fallait qu'elles soient encore sur le contact. Sinon, il était mort.

Il s'avança vers la portière côté conducteur, apparaissant ainsi à découvert. Il avait bien fait deux bons mètres, avant qu'ils ne se rendent compte que quelque chose clochait. A ce moment-là, Don tira dans leur direction. Le temps qu'ils ripostent, il avait atteint la voiture. Il ouvrit la portière, et tira pour se couvrir. Les balles fusèrent, l'une d'elles le manqua de très peu.

Il se retrouva au volant, infiniment soulagé de constater que les clés étaient bel et bien où elles devaient être. Il les tourna, et le moteur vrombit. Il enclencha la vitesse, mettant de côté la douleur quelques secondes, aidé en cela par la montée d'adrénaline qui l'envahissait, et écrasa la pédale d'embrayage. Il fonça directement sur les deux types qui le canardaient. Ceux-ci s'écartèrent vite fait de son chemin, le laissant passer, puis déchargèrent leurs armes sur la voiture, qui disparaissait déjà dans la nuit.

Le pare-brise arrière explosa. Une étoile se forma à l'avant.

A partir de ce moment-là, Don ne se souvenait plus de grand-chose. A part qu'il connaissait suffisamment la ville pour savoir où il allait, même dans son état. Et que c'était à l'hôpital qu'il avait fini sa course.

Un médecin avait vu entrer un homme en sang, dans ses urgences. Il l'avait vu s'écrouler, en pleurs, au milieu des admissions. Quand il s'était précipité vers lui, il l'avait entendu prononcer ces quelques mots: "Dites-moi que Danny va bien..."

Avant de perdre connaissance.

"C'est ce qu'on m'a dit", précisa Don.

Danny passa alors un bras sur ses épaules, et l'approcha de lui.

"T'es un survivant, alors?"

Don fit une moue dubitative, mais se résolu à acquiescer: "Ça y ressemble."

"Et comment tu te sens, maintenant?" s'enquit Danny.

Don soupira, réfléchissant à la question. Comment qualifier ce qu'il ressentait à présent... Un mélange de fatigue, de poids en moins, d'étrangeté et de soulagement.

"La tête lourde mais le coeur léger", devina Danny.

Don le regarda droit dans les yeux. Il se rendait compte qu'ils n'avaient jamais été aussi proches l'un de l'autre. Malgré toutes les épreuves qu'ils avaient traversées ensemble, ils avaient trouvé le moyen de se rapprocher encore.

"C'est exactement ça", lui avoua Don. "La tête lourde mais le coeur léger."

Un sourire se dessina sur les lèvres de Danny. Mais au lieu de lui lancer un de ces trucs convenus au visage, du genre: "Tu vois? Je t'avais bien dit que ça te ferait du bien d'en parler!", il s'exclama:

"Bon! Tu t'es assez reposé? On remet ça?"

"Quand tu veux, Danny. Tu sais que je suis toujours là pour toi."

The end
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