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 Skoda - Scilia

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Scilia
Propriétaire exclusive de Viggo
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Scilia


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MessageSujet: Skoda - Scilia   Skoda - Scilia Icon_minitimeVen 10 Sep - 15:37

Skoda


Disclaimer : Les personnages ne sont pas ma propriété, j'écris pour m'amuser et je ne touche aucune rémunération hélas Sad

Style : aventure, romance

Résumé : Harm part à la recherche de son frère

Saison : 6 après Retrouvailles

Auteur : Scilia@club-internet.fr, la seule, l'unique, toujours aussi sadique et non, j'ai pas honte ^__________^

Archive : http://www.bricbrac.fr.st/

Note de l'auteur : Eh bien voilà, je me suis lancée dans les fics JAG. C'est mon premier coup d'essai alors ne soyez pas trop dur avec moi Wink Merci à Raf de l'avoir corrigé et au 14 juillet, d'avoir fait défilé des helicos au-dessus de ma maison ce matin. Après The sentinel et SG1, j'espère que vous trouverez cette fic à votre goût.


**********

Le bruit... ce bruit est assourdissant et m'empêcherait presque de penser. Des centaines d'avions, d'hélicoptères défilent au-dessus de ma tête. J'imagine Mac me disant que je suis fou, que je n'aurais pas du risquer ma carrière pour aller retrouver mon frère mais... c'est la seule famille qui me reste, je ne pouvais pas le laisser en Tchétchenie.

Je me suis réfugié dans une petite masure, au centre des restes d'un village. Des cadavres ont parsemé mon chemin, j'ai perdu mon guide Volkonov. Je suis seul et la seul chose qui me viennent à l'esprit, c'est le sourire de Mac. Je sens que ma fin est proche et je n'ai qu'un regret, ne pas lui avoir avoue mes sentiments, ne pas l'avoir prise dans mes bras pour la dévorer de baiser. A quoi bon se réfugier dans des regrets ? Il est trop tard.

Je jette un coup d'œil à l'extérieur mais ne vois rien, à part une épaisse fumée, restes de l'incendie de quelques maisons. Le bruit continue au-dessus de moi, je crois vaguement reconnaître les nôtres, mais comment pourraient-ils savoir que je suis là ? J'imagine qu'ils vont essayer de maîtriser le conflit mais les armes n'ont jamais été la véritable solution. Cela doit vous étonner de m'entendre parler de cette manière mais je n'ai pas été attiré par le droit sans raison.

Mon instinct de survie me pousse à sortir et essayer de retrouver les miens, je ne sais si je dois l'écouter, il y a peut-être des tireurs embusqués non loin de moi. Je suis adossé à un mur, au-dessous d'une fenêtre, j'attrape ce qui a dut être une chaussure et la lance aussi loin que possible. Les secondes passent lentement, rien, aucun signe d'une présence. Si j'en crois la carte, les souvenirs que j'en ai seraient plus exacts, mais c'est Volkonov qui l'avait avec lui, la frontière ne devrait pas être à plus de 100 km. Encore faut-il les parcourir, me dit une petite voix mais je ne suis pas militaire pour rien. Même si mon travail n'est plus physique, j'ai encore de l'endurance et finalement, toutes ses matinées passées à courir vont me servir.

Apres avoir lancé une brique à l'opposé de la direction que je compte prendre, je sors en longeant les murs des maisons. Je me plaque au sol en entendant le bruit d'hélicoptères survolant le village. Réflexe inutile, comment pourraient-ils me voir dans ces ruines. Je continue ma progression et arrive devant une maison un peu plus grosse que les autres, sans doute le maire du village, elle est intacte et... Je n'ose y croire, une vieille Skoda est garée sur le coté. L'occasion semble trop belle pour être vrai. Pourtant, je ne perçois toujours aucune présence et si il y avait eu quelqu'un, je suis prêt à parier que la voiture serait très loin d'ici.

Elle est ouverte, j'imagine que cette vielle voiture ne tentait guère les voleurs. Je m'assois et chercher brièvement les clés, au cas où le conducteur se risquerait à les laisser à l'intérieur. J'ai toujours trouvé cela stupide, c'est le meilleur moyen de se faire voler sa voiture. Mes recherches sont vaines, je sors les fils sous le volant et essaye de me rappeler lesquels je dois mettre en contact. Après deux essais, la voiture tousse un peu avant de démarrer. Je dois avoir de la chance car le réservoir est à moitié plein.

Cela fait deux heures que je roule, un peu au hasard, j'en ai peur. Les routes sont dans un état lamentable et je n'avance pas aussi vite que je le voudrais. Tout autour de moi n'est que ruines, le pays est dévasté. Je ne suis plus seul dans la voiture. J'ai un jeune enfant assis près de moi depuis une heure. Je l'ai aperçu au bord de la route, seul, il n'a même pas eu le réflexe de fuir quand il a entendu ma voiture. J'ai eu du mal à me faire comprendre mais après lui avoir montré la voiture une bonne douzaine de fois, il a accepté de monter dedans. Je lui jette des petits regards de temps en temps. Il a des cheveux cendres tachés de boue, comme son visage, et au milieu de toute cette saleté deux petites îles bleues, qui semble ne pas voir le monde. J'aimerais le réconforter, lui dire que tout va bien se passer à partir de maintenant mais nous ne parlons pas la même langue et en plus, comment puis-je être sûr que tout va bien se passer ? Je me contente de grimacer un pauvre sourire tout en reportant mon attention sur la route.

L'enfant n'est plus seul, nous avons recueilli une femme qui a le même regard vide que lui. J'imagine qu'ils ont perdu leurs proches. La femme a parlé un court instant à l'enfant et j'ai l'impression qu'il a été soulagé de ne plus être seul avec moi. Je fais partie des méchants, comme le prouve mon uniforme. Ils sont tous les deux à l'arrière et je crois qu'ils se sont assoupis. J'ai peur de m'être trompé de route. D'après mes calculs, nous aurions dû atteindre la frontière depuis une heure. Le réservoir est presque vide, il risque de nous lâcher d'un moment à l'autre. J'ai faim, j'ai l'impression de ne rien avoir mangé depuis une semaine. Je n'y crois plus, c'est la fin.

Je sens la femme me parler doucement pour ne pas réveiller l'enfant. Elle semble vouloir que je tourne à gauche. J'hésite un court instant mais son instance s'accroît. Je n'ai plus rien à perdre, la voiture va bientôt rendre l'âme. Nous nous engageons dans une sorte d'ornière. Au bout de dix minutes, elle me fait signe d'aller à droite, j'obéis et nous nous retrouvons dans la cour d'une ferme. Ma compagne semble troublée, elle espérait retrouver les lieux intacts mais il n'en est rien. Elle sort de la voiture et se dirige vers le corps principal de la maison. Je la suis, l'enfant dort toujours.

Nous sommes entrés et avons découvert un horrible spectacle. Ils ont tous été tués, la femme pleure et murmure des phrases incompréhensibles. Je me sens touché par la mort de ces gens que je ne connaissais pas. Une lueur d'espoir vient néanmoins d'apparaître. Il y avait probablement des machines dans cette ferme et donc, de l'essence. J'essaye d'attirer l'attention de la femme en lui tapant sur l'épaule, elle vient se jeter dans mes bras. Nous restons là un long moment, deux ennemis cherchant un peu de réconfort dans ce monde devenu fou.

Nous sommes à nouveau en route, nous avons trouvé de l'essence comme je l'espérais ainsi que quelques vivres. La femme a forcé l'enfant à manger mais elle ne l'a pas fait. Elle a prit quelques gorgées d'eau. L'espoir est de nouveau présent, la femme m'a indiqué une route qui j'espère nous conduira à la frontière. Les kilomètres défilent et la nuit commence à tomber. J'ai décidé de ne pas nous arrêter, je n'ai pas envie d'être surpris en pleine nuit.

L'aube se lève et la voiture peine à grimper une colline. Je me demande ce que je vais trouver derrière, des ennemies ou des amis ? Est-ce enfin la fin du voyage ou le début d'un long calvaire ? Tout est calme autour de nous, les avions ne passent plus, aucun bruit de combat. Si nous n'étions pas dans une situation si dramatique, on pourrait s'imaginer que nous allons passer un dimanche en famille. Encore cent mètres, cinquante, dix,... je décide d'arrêter la voiture et d'aller voir à pied, je ne veux pas faire prendre de risque à mes deux compagnons.

Des tentes, des dizaines de tente kaki sont installées, une plus grande semble être l'infirmerie, des jeeps, des soldats,... Nous venons soit de tomber dans un immense guet-apens, soit de trouver nos sauveurs. Je n'arrive pas à distinguer d'indices pouvant m'indiquer laquelle des deux possibilités est la bonne. Je mets ma main en visière mais je ne vois toujours rien. Un soldat sort d'une tente, sa silhouette me semble familière mais tous les soldats se ressemblent plus ou moins. C'est une femme, c'est... Mon esprit doit me jouer des tours, je pense avoir vu Mac dans ce camp. Je me frotte les yeux et regarde à nouveau. La femme est toujours là et parle avec... Bud ! Non, c'est impossible. Ils ne peuvent pas être en Tchétchénie, ils sont au QG. Je perds la tête tout simplement, la fatigue, le manque de sommeil,...

Je suis dans la voiture et je ne sais quoi faire. Ai-je vraiment vu Mac ou n'est-ce pas plutôt une sorte de mirage ? Il me semblerait normal de penser à elle dans un tel moment puisque... Je l'aime. Ces mots sonnent étrangement et me donnent envie d'aller vérifier que je n'ai pas rêvé. Mes compagnons dorment toujours, je démarre, toujours indécis.

Cela fait un mois que je suis de retour au QG, j'ai eu raison de me fier à mon instinct. Je revois cette petite Skoda, dévalant la pente, ces passagers inquiets de leurs sorts. Les militaires sortant à la vue de la voiture, je cherchais des yeux celle que j'étais presque certain d'avoir vu mais je ne vis que des hommes, pas très aimable au demeurant qui nous ont extirpés de la voiture sans ménagement. Je croyais ma fin venue, ma fatigue m'avait fait voir des choses qui n'existaient pas jusqu'à ce que... Je ne peux vous dire le soulagement que j'ai ressenti quand je l'ai vu.

J'ai cru que mon cœur allait bondir de ma poitrine quand j'ai reconnu Harm parmi les passagers de cette voiture. Il semblait épuisé mais il était vivant et c'est tout ce qui comptait. Je me suis faufilé jusqu'à lui et sans réfléchir, je l'ai embrassé.

Ses lèvres sur les miennes, son corps contre le mien,... Je crois que se sont ces deux choses qui m'ont fait comprendre que j'avais réussi. Je n'arrivais pas à me séparer d'elle et notre baiser a duré un long moment sous les yeux médusés des hommes qui étaient là. Je crois avoir aperçu Bud du coin de l'œil qui souriait.

"Bienvenue à la maison", je n'ai rien trouvé d'autre à lui dire que cette phrase idiote. J'avais été tellement inquiète pour lui, quand j'avais appris sa disparition. L'amiral Chegwidden m'avait permis, un peu à contre cœur, d'aller sur place à condition d'être accompagné de quelqu'un. Bud s'est proposé spontanément, J'ai d'abord refusé, ne voulant pas mettre Harriet au supplice, mais il m'a assuré qu'il s'en voudrait toute sa vie s'il ne venait pas et qu'elle comprendrait.

La nuit est tombée depuis un moment, je revois toute cette aventure en pensée. Je ne regrette rien, je sais que Sergueï est prisonnier des tchétchènes, qu'il est vivant. J'agirais de la même manière si les choses devaient se reproduire car la fin de l'histoire me plait énormément. Je caresse une mèche de cheveux bruns et Sarah se blottit un peu plus contre moi dans notre lit.

Fin
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