Kikoo,
je fais le menage dans mes fics et j'ai retrouvé celle la. Je me suis dis que ca interesserait peut etre qqun :happy:
***
Axe, laissez le charme agir !
Je rêve, mon charme légendaire ne ferait-il plus effet ? Comment diable a-t-il pu ne pas réagir quand je l’ai embrassé ? Je ne suis pourtant pas des plus repoussantes. Certes, je ne ressemble pas vraiment à toutes ces filles hyper-super-maigre des magazines mais quand même… cela doit être lui qui cloche… cela ne peut être que cela d’ailleurs pourtant le doute persiste en moi. Il faut que je sache et pour cela, il n’y a pas trente-six moyens… Pas question de retourner au bunker sans avoir auparavant tester mon… « charme ravageur ». Ok, je suis une femme d’action, je porte une arme et je connais au moins dix façons de tuer un homme sans faire de bruit – ça sert d’avoir servi chez les marines – mais ce n’est pas pour cela que je ne suis pas féminine ! Hum… quand ai-je mis une robe sexy pour la dernière fois sans y être obligé par les réceptions de mon cher patron… longtemps, très longtemps mais bon, difficile de cacher un magnum 357 sous une robe légère à bretelles et de courir avec des talons ! Peu importe en fait, le charme est censé agir dans n’importe quelle tenue… sinon Harm ne serait pas aussi sexy dans JAG en uniforme de la marine blanc et que dire de Jack dans Stargate… ok, ce sont des héros de séries mais je suis désolée, pour avoir passé 5 ans dans les marines, j’affirme que même dans le pire uniforme le charme ça reste le charme… reste plus qu’à le prouver… sur qui ? J’ai bien une idée mais… oh il me rendra bien ce petit service, promis, je ne dirais rien à Joy !
Qu’il est long cet ascenseur ! Cela ne devrait pas être si compliqué de monter du -3 au 62e étage ! D’un autre coté, cela va me permettre de penser à la façon dont je vais lui demander de me rendre ce micro-service. C’est une question de vie ou de mort, embrasse-moi ! Mmmm je ne suis pas certaine qu’il marche sur ce coup. Que pourrais-je faire… et si je lui sautais dessus, purement et simplement ? Un viol dans toute la splendeur du mot ? Non… violer, c’est mal et voler le mari d’une amie encore plus mais Joy… Joy comprendra… enfin je crois. Pourquoi cette bourrique du bunker n’a pas voulu répondre à mon baiser ? Il me donne des complexes avec ce genre de réaction. Je ne suis peut-être pas la meilleure pour embrasser mais il me semblait que j’étais capable d’exciter un homme par ce « simple » geste et lui… un glaçon aurait eu plus de réaction ! Il y a bien Simon mais… trop tard, je suis devant la porte du penthouse. Passer la carte dans le lecteur, entrer dans la pièce. Personne. Je fais le tour de l’appart et s’il n’est vraiment pas là, je me rabats sur Simon. Alors… personne dans la cuisine… ni dans la chambre… ah des bruits venant de la salle de bain… j’ose… j’ose pas… étant garde du corps, je me dois de vérifier que tout va bien, non ? Un sourire diabolique se dessine sur mes lèvres.
— Largo ?
Pas de réponse. Oserais-je entrouvrir la porte de la salle de bain pour voir qui est là ? Hehehe… oui, j’ose et je découvre, avec plaisir, le dos viril de mon patron. Pas mal du tout, je comprends parfaitement que Joy ait craqué. Je suis en train de suivre les muscles de son dos quand il se retourne brusquement.
— Valérie, qu’est-ce que… un problème ?
— Euh… non… pas vraiment.
Trouvez une idée pour expliquer ma présence parce que le coup du viol, bien qu’il ait la tenue adéquate avec sa serviette rouge sur les hanches, qu’il a fort belles au passage, je ne le sens plus du tout.
— J’avais une question à te poser.
— Et cela ne pouvait pas attendre ? Il est… neuf heures du matin !
— Ah… oui (j’avais pas vu l’heure moi, c’est peut être à cause de cela que le baiser avec le géant des Carpates a foiré ?)
— Alors, cette question, demande Largo légèrement agacé que je le dérange en sortant de la douche.
Eviter de suivre du regard LA goutte d’eau qui a décidé de cheminer des cheveux en bataille de Largo pour glisser lentement le long de son cou avant de se laisser dériver sur le torse musclé et atteindre le bord de la serv… et merde, la goutte vient d’être absorbé par le tissu. Crap, Largo attend toujours que je lui réponde. Bon, on m’a apprit chez les marines que le mieux était l’attaque directe. Go, Valérie, go !
— Euh... excuse-moi pour ce que je vais faire.
— De quoi…
Et hop, le pauvre n’a pas le temps de continuer sa phrase que j’ai langoureusement, enfin plutôt sauvagement, collé mes lèvres contre les siennes. Mmmm intéressant ce mélange d’after shave, de shampooing et de gel douche. Le problème, c’est que c’est un flop, il me repousse sans ménagement en me regardant avec un drôle de regard. Je sais que je leur parais, à tous, un peu… exubérante… ce n’est pas vraiment le terme mais ma spontanéité à tendance à me faire adopter des comportements hors normes. Toujours est-il qu’il semblerait que j’ai dépassé la dose prescrite. Une échappatoire… vite…
— C’était une idée stupide de Simon… un pari que j’ai perdu…
Il me regarde toujours avec des yeux ronds. Cela me paraissait pourtant pas mal de mettre tout sur le compte de Simon…
— Je te promets que cela ne se reproduira plus, je t’en prie, ne me poursuis pas pour harcèlement sexuel. Et surtout, ne me vire pas pour une simple… plaisanterie.
Hum… il prend le temps de la réflexion. Il n’a pourtant rien à me reprocher, j’ai assuré depuis que je suis à son service. Pitié que cette stupide idée ne tourne pas à la catastrophe.
— Dehors.
— Hein ? Non, Largo, je t’assure que…
— Sors de ma salle de bain et je ne veux pas te voir avant mon rendez-vous de cet après-midi. Je ne compte pas sortir ce matin.
— Ça veut dire que…
— Si tu ne sors pas immédiatement, je risque de changer d’avis, fait-il avec une lueur amusée dans le regard.
Je suis sûre que, dans le fond, il est plus ou moins flatté de mon geste. Cela doit lui rappeler les minettes qu’il ramenait, d’après Simon, presque chaque soir avant son mariage avec Joy. J’ai évité le licenciement mais je ne suis toujours pas rassurée sur mon pouvoir de séduction pour autant. Mmmm l’appartement de Simon… je peux y entrer puisque j’ai le pass de tout l’immeuble. Je sais qu’il est rentré seul hier puisque nous sommes revenus de la réception de l’ambassade de Slovénie tous les trois. Ou alors, je pourrais simplement redescendre voir Kerensky pour un deuxième essai ? C’est tentant mais me prendre deux vestes en moins d’une heure, ça risque de faire beaucoup. Simon, mon adorable Simon, va bien me rendre ce petit service.
Il n’y a pas un bruit dans son appartement à l’exception d’un léger ronflement provenant de la chambre. Mmmm… ce n’est pas le roi de la propreté notre Simon, c’est dingue le nombre de vêtements, bouteilles de bière et autres choses non identifiées qui traînent un peu partout. Pas besoin de fil d’Ariane quand on a un ronfleur ! Je pousse lentement la porte entrouverte de la chambre et je retiens un rire avec difficulté. Evidement, nous avons tous nos petites manies pour dormir mais… voir Simon dans un caleçon rouge orné d’immondes nounours bleus et serrant dans ses bras un bout du traversin… mouarf, dommage que je n’aie pas mon appareil phot… une minute, mon portable fait appareil photo ! Hé hé avec ça, je le tiens pour le prochain coup tordu qu’il voudra me faire ! L’idée du viol est à proscrire, les nounours ne s’en remettraient pas !
— Simon, susurre-je, réveille-toi.
Je n’ai pas bien saisi le borborygme qu’il vient de sortir. Cela ressemblait à… un langage extra-terrestre. Simon est un alien ! Bon, aller, ça suffit, j’ai du boulot malgré que mon ego ait été froissé par le Russe cynique qui hante le groupe W.
— Debout !!!!!!!!!
Et hop, un bon hurlement et il se dresse comme un seul homme sur son lit, les cheveux en bataille, l’air hagard et franchement pas réveillé. J’ai envie de jouer un peu avec lui, je sais, je suis méchante mais il m’en a tellement fait voir au début ou je suis arrivée au groupe.
— Simon, c’est affreux !
— Hein ?
— Je suis enceinte de toi !
— QUOI !!!!!!!
Ah là, je crois qu’il est bien réveillé ! Je vais avoir sa complète attention, je n’en doute pas un seul instant. Aller, je le fais marcher encore quelques minutes et après, je passe à l’acte ! Mais non pas sexuel, juste un baiser !
— Tu… QUOI ???
— Enceinte… un bébé… toi… moi… nous… famille…
Je me retiens à grand peine de ne pas éclater de rire devant son air ahuri. Finalement, je devrais presque remercier Georgi de me donner la chance de me venger de Simon. C’est le moment d’attaquer… peut être pas.
— Mais quand… on n’a jamais… pas moi… nonnnnnn !!!!!!!
— Je suis désolée… tu ne te rappelles vraiment de rien ?
Je sais même comment le piéger en beauté. Mmmm si je sors mon portable pour le prendre en photo, il va se douter de quelque chose ?
— Mais… Attends Val, tu es certaine que…
— Oui mais apparemment tu as oublié notre nuit… oh Simon…
Et paf, j’attaque ! Mes lèvres trouvent les siennes et je commence à déchanter quand je sens quelque chose de… conséquent entre nous… aurait-il une lampe de poche caché dans son lit ??? Oh mon dieu, ça marche !!!!!!!!!!!!!! Mon charme agit !!!! Euh… c’est quoi cette main qui vient se coller sur mon ventre ? Simon… non…. Et merde, mon piège se referme sur moi !
— Si…si… Simon !
Mon cri a fait un drôle de couac et cela l’a stoppé tout net. Oh oh… danger ! Danger ! Evacuation d’urgence demandée ! Equipe d’extraction en place !
— Ben quoi, je vais être papa !
— Euh… oui… un jour.
— Dans moins de neuf mois, si je sais encore compter.
— Oh mon dieu… je me suis trompée de chambre !
— Hein ?
— Je suis désolée, c’est une méprisable erreur !
— QUOI !!!
— Simon… je t’adore mais ce n’est pas avec toi que j’ai… enfin il s’appelle Simon aussi alors j’ai dû… enfin ton charme… ton allure distinguée… confuse… désolée…
Et hop, j’ai fui lamentablement de la chambre de Simon. Oui, je sais, je ne devrais pas être fière de ce que je viens de faire à cause de… Kerensky ! Tout ça c’est de sa faute après tout ! Je n’aime pas que l’on me résiste, enfin tout dépend des cas mais lui… Depuis que je suis arrivée, on se cherche, on se provoque, on se teste sans pour autant que cela devienne sérieux et ce matin, je croyais bien avoir fait un trou dans sa garde. Que faire ? Retourner voir Largo, c’est hors de question. J’ai déjà eu de la chance que Joy soit partie emmener Thomas à la crèche. Et Simon… il doit être en train de prendre une douche glacée le pauvre. Non, retourner à la source du mal. * The Devil’s bunker *
Vlan ! Ca c’est le bruit de la porte du bunker que je pensais avoir poussé avec douceur. Il s’est levé et pointe une arme sur moi. Il a sans doute cru à une attaque. Note pour plus tard : apprendre à doser ses gestes. Il consent finalement à baisser son arme et va pour se rasseoir quand je l’invective du haut de la plate-forme.
— C’est ta faute !
Mon accusation ne l’émeut pas plus que ça, monsieur se rassoit tranquillement, attendant que je poursuive.
— En moins d’une heure, j’ai failli me faire virer et violer par TA faute !
— Je n’ai aucune idée de ce dont tu parles, répond-il avec son flegme coutumier.
— Evidemment que tu n’as aucune idée de ce dont je parle mais ce n’est pas une raison pour ne pas m’écouter quand je te parle, nom de dieu de bordel de merde !
Oh oh, j’y ai peut être été un peu fort là. Ben non, même pas, monsieur continue de tapoter sur son clavier ce qui a le don de m’énerver un peu plus.
— KERENSKY !
— Pas la peine de crier, malgré mon âge, j’entends encore parfaitement bien.
— Je rêve ou tu viens de te traiter de vieux croûton ?
— Que veux- tu à la fin ? Demande-t-il, sentant que je ne lâcherai pas prise aussi facilement.
Sur ce coup, je n’ai pas vraiment réfléchi, je l’avoue volontiers. J’ai légèrement, mais alors très légèrement pété un câble comme on dit, et j’ai poussé sa chaise roulante avant de m’asseoir à califourchon sur lui. Il ne semble pas surpris pourtant je suis sûre que son esprit cherche désespérément un moyen de rompre notre proximité.
— Georgi, dis-je d’une voix plus douce, pourquoi tu n’as pas voulu m’embrasser tout à l’heure.
Il ne dit rien, se contentant de plonger ses yeux dans les miens et je me sens soudain mal à l’aise dans cette position alors que cela devrait être l’inverse. Mes seins frôlent involontairement son torse et je sens une légère rougeur monter sur mes joues. Pourquoi ai-je fait cette folie ?
— Hum… je vais te laisser travailler.
Je vais pour me relever mais, d’un geste autoritaire, sa main vient se poser sur ma taille pour me faire rasseoir. Ah, je n’avais pas prévu cela. Il continue à ne pas parler mais nous n’en avons pas besoin. Brusquement, les moindres paroles semblent dénuées de sens. Son odeur m’envahit, me submerge. Je sais ce qu’il va faire avant même qu’il ne le fasse. Je sais que nos souffles vont se mêler, que nos lèvres vont s’effleurer, nos langues se chercher. Je suis totalement sous le charme de cet homme si calme et si mystérieux alors que je bouillais de colère seulement quelques minutes auparavant. Je sens qu’il en est de même pour lui. Bizarrement, ce simple contact nous électrise et c’est presque avec une once de déception que je le laisse capturer mes lèvres. Déception qui fait vite place au désir. Désir de le toucher, de le goûter, de le sentir au plus profond de moi. Nos gestes sont désordonnés, nos deux corps ne sont plus que brasiers. Comment peut-il cacher une telle passion sous ses airs impassibles ? Ses mains remontent le long de mon dos afin de dégrafer mon soutien-gorge. Nous avons perdu la notion du temps, du lieu où nous nous trouvons et c’est avec un vif désappointement que nous entendons le lecteur analyser une carte d’accès. Largo ? Simon ? Joy ? D’un geste rapide, Georgi bloque la porte du bunker. L’intrus ne pourra pas entrer, même avec son pass. Apparemment, mon charme ne le laisse pas si insensible que je l’avais cru. Peu importe, nous retrouvons rapidement nos lèvres, nos gestes. Les vêtements volent et il n’y a plus que lui et moi, en tenue d’Eve et d’Adam. Croquerons-nous la pomme ? Oui, sans la moindre hésitation je dis oui et je ne peux retenir un cri de jouissance quand nous atteignons le plaisir ultime, le septième ciel, ensemble. Je ne suis pourtant pas repue de ses caresses, je veux que ses mains explorent de nouveau mon corps, je veux qu’il me fasse découvrir un monde de plaisir si vaste que je doute qu’une journée nous suffise pour l’explorer.
— Je connais un petit hôtel, à quelques pas d’ici, murmuré-je en lui mordillant le lobe de l’oreille tandis que ses lèvres s’égarent dans mon cou.
— Mmmm et ?
— Et Largo m’a fait comprendre qu’il valait mieux que je ne le dérange pas avant 16h, Simon doit encore ronfler, Joy n’est pas là… tu ne veux pas faire l’école buissonnière avec moi ?
FIN
Sujet: Axe, laissez le charme agir - Scilia 
Mer 28 Déc - 19:34
